Désormais, le recours à la fraude lors des examens officiels de fin de cycle notamment au Baccalauréat et au Brevet de l’enseignement moyen (BEM) sera l’objet de poursuites judiciaires. C’est ce qu’a fait savoir, hier, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, qui a insisté sur la sensibilisation des encadreurs, des directeurs de centres d’examens, des enseignants chargés de la surveillance ainsi que du personnel chargé de l’organisation et du suivi de ces examens, sur les nouvelles sanctions mises en place contre les tricheurs et leurs complices. Lors d’une réunion organisée par visioconférence avec les différents directeurs de l’éducation en présence des secrétaires généraux et des chefs de services d’études et d’examens ainsi que les cadres de l’administration centrale au sujet des préparatifs des prochains examens de fin d’année à savoir le BEM et le BAC, Ouadjaout a indiqué que les sanctions appliquées contre les fraudeurs dépasseront cette année le cadre administratif et éducatif. Les candidats qui recourront à cette pratique « qui touche à la crédibilité des examens et qui a été introduite dans le code pénal », risquent des sanctions judiciaires. Le ministre a évoqué, à cette occasion, l’importance du rôle de la commission de wilaya de coordination et de suivi présidée par le wali, et qui consiste à la préparation des deux examens en veillant à la mise en place de toutes les conditions nécessaires à leur réussite, notamment celles liées au suivi des aspects organisationnel, sécuritaire, préventif et sanitaire.
A. N. Ch.