Accueil ACTUALITÉ FERMÉES PENDANT 17 JOURS À CAUSE DE LA COVID-19 : Les écoles...

FERMÉES PENDANT 17 JOURS À CAUSE DE LA COVID-19 : Les écoles s’apprêtent à rouvrir leurs portes

0

Alors que le nombre des contaminations au covid-19 maintient la hausse, les établissements scolaires devront rouvrir dimanche prochain après 17 jours de fermeture.

Face à cette menace omniprésente du virus, le respect du protocole sanitaire et la vigilance devraient être de mise comme jamais et ce pour éviter la suspension des cours une énième fois. Il ne reste plus que quelques jours donc pour que les élèves renouent avec les études, interrompues il y a plus de 15 jours en raison de l’explosion des contaminations au covid-19 en Algérie notamment en milieu scolaire. Si la décision prise par les hautes autorités de suspendre les cours était justifiable, il faut souligner que la reprise, si elle venait à être maintenue, devrait se faire sous la plus grande vigilance et dans le respect le plus strict du protocole sanitaire contre le covid, au risque d’un retour à la case de départ avec autant de cas positifs au covid dans les écoles. Ces dernières, il faut le reconnaître, ont failli à la mission de protéger les élèves, les enseignants ainsi que le personnel administratif du virus. Un grand laissé aller a été constaté dans l’application des mesures de préventions, depuis la rentrée scolaire. Les parents d’élèves et les syndicats n’avaient de cesse de décrier les conditions de scolarité où l’on a, dans la majorité des écoles, notamment dans celles du cycle primaire, complètement ignoré les gestes barrières. Tout cela pour dire que cette fois, les écoles à travers le ministère de l’Éducation nationale, devraient assurer de meilleures conditions pour une bonne reprise, et surtout pour éviter de replonger dans une situation épidémiologique incontrôlable.

Après la Covid-19, la contestation menace le reste de l’année
Il est essentiel de signaler que la covid-19 n’est pas l’unique problème qui perturbe la scolarité des élèves. Parallèlement, le secteur de l’Éducation n’en finit toujours pas avec les mouvements de contestation qui aggravent encore plus la situation. Depuis le mois de novembre 2021, le secteur fait, en effet, face à une grève cyclique initiée par le cnapeste qui compte la poursuivre juste après la reprise des cours.
Ce syndicat, en plus d’observer une grève reconductible chaque semaine, a notamment boycotté les activités administratives. Une action qui continue de priver des milliers d’élèves de leurs bulletins du premier trimestre puisque les enseignants affiliés au Cnapeste refusent de communiquer les notes de leurs élèves à l’administration. Ce vers quoi les responsables du ministère de l’éducation devraient également se pencher à travers l’entame d’un dialogue sérieux et engagé avec les représentants des travailleurs. Ce dialogue devrait connaître une cadence rythmée avec une véritable volonté de solutionner les différents problèmes posés, dans le seul objectif d’éviter toute tension pouvant impliquer l’arrêt des cours et d’emblée la prise d’otage des élèves déjà assez perturbés par les rythmes scolaires imposés par la pandémie.
Ania nch

Article précédentAFFAIRE DU COMPLEXE GAZIER D’ARZEW : Chakib Khelil risque 20 ans de prison ferme
Article suivant40e SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL EXéCUTIF DE L’UA : Lamamra arrive à Addis-Abéba