Un atelier sur les aspects liés à l’accueil et la prise en charge au sein des établissements de santé des femmes victimes de violence, s’est ouvert, mercredi à Oran, avec la participation de praticiens de la santé et de psychologues cliniciens du secteur public de la région ouest et sud-ouest du pays. Cet atelier de deux jours, s’inscrit dans le cadre de la 2ème phase du projet « Appui aux efforts nationaux de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles », lancé en 2020 par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, du ministère de la Santé, et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC). Cet atelier vise à « renforcer les compétences des médecins et des psychologues en ce qui concerne l’accueil et la prise en charge psychologique des femmes victimes de violence », a indiqué Mme Nacera Boukhaoui, directrice des stratégies et programme de la population au niveau du ministère de la Santé, ajoutant qu’il vise à améliorer la qualité des prestations de la santé dans les wilayas participantes. Mme Boukhaoui a souligné les efforts de l’Algérie pour la protection des femmes victimes de violence sur le plan législatif et institutionnel et à travers divers programmes multisectoriels pour leur prise en charge. « Nous œuvrons à améliorer davantage l’accueil, l’orientation et la prise en charge des femmes victimes de violence au niveau des établissements publics, à travers ce genre de projets », a-t-elle souligné. Pour sa part, l’analyste des programmes de l’UNFPA, Amel Zeggar a indiqué que le projet « Appui aux efforts nationaux de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles », dans sa première phase (2020-2022), a réussi à rassembler toutes les parties prenantes et des secteurs impliqués pour la prévention, la lutte et la prise en charge des femmes victimes de violence, pour discuter, coordonner et échanger. Cet atelier s’inscrit dans la 2ème phase du projet visant à renforcer l’accueil et la prise en charge de ces femmes, a-t-elle souligné, ajoutant que le secteur de la santé s’impose comme le premier point de contact pour les femmes victimes de violences, où les prestataires de santé sont en première ligne pour assurer une prise en charge clinique et psychologique. Des représentants de différents organismes qui interviennent ou qui ont un rapport avec la prise en charge directe ou indirecte des femmes victimes des violences, comme la Sûreté nationale et la Gendarmerie nationale et la Caisse nationale des Assurances sociales, ont pris part à cette rencontre.