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Éradication des piquages illicites sur le réseau de l’AEP : La priorité de Ouali

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Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali a insisté dimanche à Alger sur l’urgence de s’attaquer aux phénomènes des branchements illicites et les fuites sur les réseaux d’eau potable, et qui occasionnent d’énormes pertes.

S’exprimant lors de la clôture des travaux du regroupement des cadres du secteur, Ouali a déploré que seulement 50% du volume d’eau potable distribué arrive au consommateur, le reste est perdu soit à cause des fuites ou des branchements illicites. Il a indiqué que la gestion et la préservation de l’eau était désormais la nouvelle bataille de l’Algérie après celle de la mobilisation de la ressource, qui a coûté à l’État plus de 50 milliards de dollars. Il a appelé à la mobilisation des 50 000 travailleurs du secteur pour la gestion et la préservation de cette ressource. “La nouvelle bataille de l’Algérie est celle de la préservation et la gestion de l’eau”. Il a appelé, à ce titre, les directeurs des ressources en eau (DRE) à s’impliquer davantage dans la gestion du service de l’eau en privilégiant la proximité. Selon un état des lieux établi par le secteur, l’État a consenti beaucoup d’efforts pour renforcer l’Aep des villes et localités à travers la réalisation de barrages, de système de transfert d’eaux superficielles, souterraines et d’eau de dessalement ainsi que la réhabilitation des réseaux d’alimentation en eau potable des grandes villes. En matière de service public de l’eau, il a été constaté la non continuité de la distribution de l’eau et la persistance de points noirs dans la plupart des villes et localités et des lacunes dans la prise en charge des fonctions opérationnelles, notamment en matière de gestion technique, d’exploitation et de maintenance des réseaux et installations. Des insuffisances en matière d’accueil des usagers au niveau des agences commerciales ont été également relevées. Concernant l’agriculture, le ministre a indiqué que son secteur fournit actuellement 6,3 milliards m3 à l’irrigation agricole. Cet effort devrait se poursuivre pour atteindre les objectifs d’amélioration de la production et de la productivité afin de permettre au secteur agricole de jouer son rôle de diversification de l’économie nationale. En ce qui concerne l’environnement, Ouali a demandé aux directeurs de wilaya de se rapprocher du mouvement associatif pour être proches du citoyen et pour mieux diagnostiquer les problèmes liés à l’environnement. Plusieurs problématiques devraient être abordées lors de ce regroupement qui se poursuivra dimanche notamment le manque de suivi de la gestion des déchets, la prolifération des dépôts et des décharges sauvages, la récupération, le recyclage et la valorisation économique des déchets industriels, les substances et produits chimiques dangereux et le recouvrement des taxes sur l’environnement. Les travaux du regroupement ont été scindés en huit ateliers. L’objectif n’est pas de répéter les objectifs déjà arrêtés, mais de sortir avec une feuille de route concrète portant sur l’amélioration de la gestion du service public de l’eau, le travail de proximité et la maintenance des infrastructures. L’eau à partir d’une usine de traitement est acheminée dans les conduites de transmission de réservoirs de service, puis dans les conduites de distribution. Dans une session d’étude effectuée récemment, il a été donné de constater que ce nouveau système détermine les causes et les effets des fuites et la manière dont elles peuvent être détectées. Par conséquent, des connexions illégales au système d’approvisionnement en eau, et les impacts qu’ils engendrent ont été dûment constatées ce qui à long terme, la perte d’eau due à une fuite accroît la pression sur le système d’alimentation en eau. La demande croissante de la hausse des populations urbaines nécessite l’expansion des systèmes d’approvisionnement en eau existants ou le développement de nouveaux, ce qui est coûteux et difficile. Empêcher les fuites dans le système existant plutôt que d’investir dans l’expansion ou de nouveaux systèmes serait économiquement préférable. Elle provoque une perte de pression dans le système d’alimentation en eau. Pour remédier à cela, les opérateurs peuvent alors augmenter la pression (en utilisant plus d’énergie), mais cette pression accrue conduit à un taux plus élevé dans la fuite. Celle-ci pourrait endommager les infrastructures telles que les fondations des bâtiments. En outre, la réduction de la pression de l’eau dans la canalisation souterraine permettra à l’eau impure du sol de s’introduire dans la conduite d’eau principale et de contaminer l’approvisionnement. Toute la tuyauterie est vulnérable aux polluants présents dans le sol et du terrain sur tuyau, qui peut être corrosif, en fonction de plusieurs facteurs, y compris l’utilisation de la terre environnante, la présence de déchets industriels qui peuvent infiltrer dans le sol. S’il y a une réduction de la pression de l’eau dans la conduite d’eau (par exemple, en raison d’une rupture d’une canalisation), l’eau du récipient pourrait donc être aspirée. Ce phénomène est ainsi appelé siphonage.
Synthèse Lazreg Aounallah

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