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ENCLAVE ESPAGNOLE DE MELLILA : La base arrière du trafic de drogue marocain

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Le Maroc c’est connu, est le premier producteur au monde de résine de cannabis. Mais ce statut peu flatteur est caduc aujourd’hui puisque de simple producteur, il est en passe de prendre le relais des cartels sud-américains qui contrôlaient les mouvements des drogues dures, cocaïne et marijuana et même les drogues de synthèse, dans le monde.

Le danger que représente ce trafic, protégé par de hauts responsables marocains est aujourd’hui manifeste pour de nombreux pays d’Afrique du nord et d’Europe. Seulement, la toile d’araignée tissée par les animateurs de ce narcotrafic, génère beaucoup d’argent dont une partie sert à s’assurer les protections à travers la corruption d’éléments des services européens en charge de la lutte contre le trafic de drogue, les politiques pour s’assurer les complicités nécessaires en cas de coup dur. Les coups tordus fomentés par le Makhzen sont financés depuis les gains générés par le trafic de drogue. Le Marocgate qui secoue le Parlement européen est la preuve que l’argent de la drogue est la principale source qui a financé l’achat des consciences de députés et certains responsables européens. Récemment, la police espagnole a démantelé un vaste trafic de drogue entre les Pays-Bas et le Maroc via la ville de Melilla. L’opération de police et de la Guardia civile menée dans l’enclave espagnole, a abouti à l’arrestation de cinq personnes et la saisie de 2,5 kilos d’héroïne et de 22,5 kilos de cocaïne, a indiqué l’agence Europa Press, précisant que le cerveau de cette organisation criminelle est un Marocain. Cela apporte plus de lumière sur les ramifications des réseaux de trafic de drogue mis en place et qui ont pris comme base logistique de départ des approvisionnements l’enclave espagnole de Melilla et comme point de chute le port d’Anvers en Belgique et les Pays bas qui est contrôlé par ce que la presse batave a nommé la « Mocro Maffia, Mocro-oorlog ou Mocro war» qui est dirigée par le puissant baron Ridouan Taghi aujourd’hui incarcéré en Hollande dans le cadre de près d’une vingtaine d’affaires d’homicides volontaires.

… et de blanchiment d’argent
Le réseau de Melilla, dont la structure économique et financière a été démantelée, reposait sur les importants bénéfices économiques tirés du trafic de drogue, et dont les profits étaient blanchis via l’achat de véhicules au nom de tiers afin d’échapper à la justice, a souligné l’agence Europa Press. Au cours d’une opération conjointe de la Guardia civile et de la police espagnoles, dirigée et supervisée par le tribunal d’instruction de Melilla, deux perquisitions ont permis la saisie de 2,5 kilos d’héroïne pure et 22,5 kilos de cocaïne, 11 véhicules, de nombreux équipements électroniques et des téléphones portables de dernière génération. La valeur des saisies s’élève à 950 000 euros, a précisé la même source. La police espagnole et la Guardia civile ont souligné qu’il s’agissait de la première saisie importante d’héroïne de ces dernières années dans la ville de Melilla. L’enquête avait commencé en août 2022, lorsque le travail d’investigation des services de sécurité espagnols a détecté l’existence d’un groupe criminel organisé dédié au transport de substances narcotiques des Pays-Bas à Melilla, par la méthode connue sous le nom de « véhicules mules ». Une saisie de huit kilogrammes de cocaïne par la police néerlandaise a conduit à l’arrestation d’un ressortissant espagnol, ce qui a activé les instruments de coopération internationale avec l’Espagne, par l’intermédiaire d’Europol. La police espagnole et la Guardia civile ont souligné que le chef de l’organisation criminelle, un homme de nationalité marocaine, était installé à Melilla, d’où il contrôlait l’infrastructure de l’organisation, surveillait attentivement tous les mouvements des membres du réseau et coordonnait et supervisait le transport de la drogue. Il avait mis en place un dispositif d’approvisionnement et de transport des drogues par le biais d’une structure établie aux Pays-Bas et en Espagne et était considéré comme un important trafiquant de drogue. Les saisies de drogue en provenance du Maroc, destinée à être écoulée dans le marché européen, sont fréquentes en Espagne. Il faut rappeler également que les saisies de drogues par les services de sécurité algériens ont permis de démanteler plusieurs réseaux de trafic en tous genres. Ces filières criminelles, qui s’étaient spécialisées durant la décennie noire de trafic d’armes pour alimenter les réseaux terroristes se sont recyclées dans le trafic de drogue sous l’impulsion de leurs protecteurs et gourous du Makhzen. Cet activisme du Makhzen, mis en échec par les services de sécurité algériens, a permis de protéger les pays du nord de l’Afrique.
Slimane B.

Le Maroc c’est connu,  est le premier producteur au monde de résine de cannabis. Mais ce statut peu flatteur est caduc aujourd’hui puisque de simple producteur, il est en passe de prendre le relais des cartels sud-américains qui contrôlaient les mouvements des drogues dures, cocaïne et  marijuana et même les drogues de synthèse, dans le monde.
Le danger que représente ce trafic, protégé par de hauts responsables marocains est aujourd’hui manifeste pour de nombreux pays d’Afrique du nord et d’Europe. Seulement, la toile d’araignée tissée par les animateurs de ce narcotrafic, génère beaucoup d’argent dont une partie sert à s’assurer les protections à travers la corruption d’éléments des services européens en charge de la lutte contre le trafic de drogue, les politiques pour s’assurer les complicités nécessaires en cas de coup dur. Les coups tordus fomentés par le Makhzen sont financés depuis les gains générés par le trafic de drogue. Le Marocgate qui secoue le Parlement européen est la preuve que l’argent de la drogue est la principale source qui a financé l’achat des consciences de députés et certains responsables européens. Récemment, la police espagnole a démantelé un vaste trafic de drogue entre les Pays-Bas et le Maroc via la ville de Melilla. L’opération de police et de la Guardia civile menée dans l’enclave espagnole, a abouti à l’arrestation de cinq personnes et la saisie de 2,5 kilos d’héroïne et de 22,5 kilos de cocaïne, a indiqué l’agence Europa Press, précisant que le cerveau de cette organisation criminelle est un Marocain. Cela apporte plus de lumière sur les ramifications des réseaux de trafic de drogue mis en place et qui ont pris comme base logistique de départ des approvisionnements l’enclave espagnole de Melilla et comme point de chute le port d’Anvers en Belgique et les Pays bas qui est contrôlé par ce que la presse batave a nommé la « Mocro Maffia, Mocro-oorlog ou Mocro war» qui est dirigée par le puissant baron Ridouan Taghi aujourd’hui incarcéré en Hollande dans le cadre de près d’une vingtaine d’affaires d’homicides volontaires.
… et de blanchiment d’argent Le réseau de Melilla, dont la structure économique et financière a été démantelée, reposait sur les importants bénéfices économiques tirés du trafic de drogue, et dont les profits étaient blanchis via l’achat de véhicules au nom de tiers afin d’échapper à la justice, a souligné l’agence Europa Press. Au cours d’une opération conjointe de la Guardia civile et de la police espagnoles, dirigée et supervisée par le tribunal d’instruction de Melilla, deux perquisitions ont permis la saisie de 2,5 kilos d’héroïne pure et 22,5 kilos de cocaïne, 11 véhicules, de nombreux équipements électroniques et des téléphones portables de dernière génération. La valeur des saisies s’élève à 950 000 euros, a précisé la même source.  La police espagnole et la Guardia civile ont souligné qu’il s’agissait de la première saisie importante d’héroïne de ces dernières années dans la ville de Melilla. L’enquête avait commencé en août 2022, lorsque le travail d’investigation des services de sécurité espagnols a détecté l’existence d’un groupe criminel organisé dédié au transport de substances narcotiques des Pays-Bas à Melilla, par la méthode connue sous le nom de « véhicules mules ». Une saisie de huit kilogrammes de cocaïne par la police néerlandaise a conduit à l’arrestation d’un ressortissant espagnol, ce qui a activé les instruments de coopération internationale avec l’Espagne, par l’intermédiaire d’Europol. La police espagnole et la Guardia civile ont souligné que le chef de l’organisation criminelle, un homme de nationalité marocaine, était installé à Melilla, d’où il contrôlait l’infrastructure de l’organisation, surveillait attentivement tous les mouvements des membres du réseau et coordonnait et supervisait le transport de la drogue. Il avait mis en place un dispositif d’approvisionnement et de transport des drogues par le biais d’une structure établie aux Pays-Bas et en Espagne et était considéré comme un important trafiquant de drogue. Les saisies de drogue en provenance du Maroc, destinée à être écoulée dans le marché européen, sont fréquentes en Espagne. Il faut rappeler également que les saisies de drogues par les services de sécurité algériens ont permis de démanteler plusieurs réseaux de trafic en tous genres. Ces filières criminelles, qui s’étaient spécialisées durant la décennie noire de trafic d’armes pour alimenter les réseaux terroristes  se sont recyclées dans le trafic de drogue sous l’impulsion de leurs protecteurs et gourous du Makhzen. Cet activisme du Makhzen,  mis en échec par les services de sécurité algériens, a permis de protéger  les pays du nord de l’Afrique. Slimane B.

 

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