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En tablant sur Halilhodzic, Renard ou Queiros : La FAF face à un pari fou

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A présent que le sort de Madjer à la tête de la barre technique nationale a été scellé, les spéculations commencent au sujet de son successeur. Elles devraient d’ailleurs perdurer jusqu’au moins la fin du mois de juillet, date butoir fixée par le président de la FAF Zetchi pour engager un nouvel entraîneur pour la sélection algérienne. Déjà, les noms rapportés ici et là par la presse comme étant de sérieux candidats pour prendre en main l’équipe nationale avant même l’annonce du limogeage officiel de Madjer, sont confirmés par le patron de l’instance fédérale. On fait allusion notamment à Halilhodzic, Renard et Queiros. Il s’agit-là d’ailleurs des priorités du bureau fédéral, qui va entamer les négociations avec eux une fois le dossier Madjer définitivement bouclé. Une opération qui devrait du reste se faire au cours de cette semaine. Et même si, une fois n’est pas coutume, les trois noms font l’unanimité parmi la vox populi, la mission de la FAF pour s’offrir l’un d’entre eux, s’annonce d’ores et déjà très difficile. S’agissant de Halilhodzic, qui demeure le coach le plus revendiqué par les supporters des Verts, ces propos qu’il vient de tenir après son limogeage de la sélection japonaise sont décourageants. L’homme a laissé entendre qu’il comptait prendre du repos après tout ce qu’il vient de subir de la part de la fédération japonaise, qui s’est montrée ingrate à son égard en le lâchant après avoir qualifié son équipe au Mondial-2018, soit le même scénario qu’il avait vécu en 2010 avec la Côte d’Ivoire. Renard, lui, semble jouir toujours de la confiance de la fédération marocaine, malgré l’élimination dès le premier tour de l’actuel Mondial de sa sélection nationale. Idem pour le sélectionneur de l’Iran, Queiros, que son employeur prépare déjà la prolongation de son contrat. Voilà qui risque de chambouler les plans de la FAF, même si une chose est sûre, Zetchi et ses collaborateurs ne vont plus songer à la solution locale, après l’échec de l’expérience de Madjer, un échec qui aura ainsi porté un coup dur à la compétence du cru.

H. S.

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