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EN ATTENDANT L’OUVERTURE DES MARCHÉS « RAHMA » CES JOURS-CI : Le mouton de l’Aïd inapprochable !

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Alors que l’Aid el Adha approche à grand pas, le commerce du bétail notamment des moutons connait une stagnation sans précédent en raison de la cherté des prix. Cette année les prix ont connu une hausse de plus de 15000 Da pour le mouton moyen, une situation qui pousse bon nombre d’algériens à renoncer au sacrifice.

L’on s’était habitué en cette période à voir des points de vente de moutons partout et qui ne désemplissent pas à longueur de journée, et c’est le cas même au niveau des quartiers d’habitation ou ce commerce est habituellement très présent, mais pour cette année, la situation est différente. La flambée des prix de ces béliers a provoqué une certaine hésitation chez les consommateurs qui n’osent même pas s’approcher des lieux de vente tant leur situation financière ne le permet pas. Après un Ramadan rude marqué par la flambée des prix des produits de large consommation, le pouvoir d’achat des ménages a pris un sérieux coup, ce qui pousse beaucoup à renoncer au rituel du sacrifice. Alors que les autorités restent silencieuses face à cela, les éleveurs justifient la hausse des prix du mouton par le fait qu’ils soient confrontés à des conditions difficiles dont celle de la hausse des prix du fourrage et surtout le phénomène de sécheresse qui frappe plusieurs régions du pays.

Les autorités veulent casser les prix
Il est à noter, par ailleurs, que le ministre de l’Agriculture, Abdelhafidh Henni, a fait savoir qu’il sera procédé ces jours-ci à l’ouverture des marchés d’Erahma pour la vente des moutons de l’Aid, et ce dans le but de contribuer à casser les prix en ce moment très élevés. Répondant aux questions des députés, jeudi dernier, le ministre a expliqué que cette opération sera organisée en coordination avec le ministère du Commerce. Il faudra souligner, cependant, que ces marchés n’avaient pas dans le passé réussi à atteindre les objectifs escomptés, allusion faite au mois de Ramadan précédent ou l’on avait assisté à leur ouverture mais qui ont finalement été en deçà des attentes des consommateurs. À se demander donc si ces souks permettront réellement de faire baisser les prix du mouton, ou verra-t-on des consommateurs encore une fois dans la tourmente ne sachant pas sur quel pied danser.
Ania Nch

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