A présent que les instances footballistiques nationales, y compris la ligue nationale de football amateur, ont écarté l’hypothèse d’une saison blanche, les interrogations vont bon train dans les milieux des concernés, en particulier les joueurs et les entraîneurs, au sujet des dispositions sanitaires qui devront être prises lors des rencontres afin de ne pas les exposer au danger.
Mais tout ce beau monde reste pour l’instant sur sa fin. En effet, les responsables du football algérien donnent l’impression de ne pas vouloir s’impliquer dans cette situation, où leur avis est pourtant primordial.
En Europe par exemple, toutes les parties concernées tentent d’anticiper en préconisant des solutions et qu’une fois le confinement levé, toutes les mesures seraient déjà prises : le délai de préparation physique, les dépistages et tests médicaux (cardiologique, virologique et même psychologique). Malheureusement ce n’est pas du tout le cas chez nous. Il y a lieu de faire remarquer que même les présidents de club, sont immobiles. Alors qu’ils devaient, comme le font les responsables du football partout ailleurs sur la planète, ouvrir les débats afin d’associer toute la famille du football national dans les prochaines mesures qui seront prises en prévision de la reprise du championnat.
Ces présidents, dont la majorité écrasante gère leur club avec l’argent du contribuable, donnent un aperçu sur leurs capacités à gérer la crise. Pis, certains d’entre eux qui ne cessent de revendiquer des aides financières de l’État, ne se gênent pas d’évoquer le recrutement de la saison prochaine ou le choix du lieu du stage de préparation d’intersaison, comme s’ils vivaient plutôt sur une autre planète.
Cela se passe au moment où ces mêmes présidents sont censés aussi résoudre un autre problème, celui des joueurs. Après avoir cru à un arrêt temporaire de trois semaines, les joueurs qui suivaient un programme d’entraînement individuel élaboré par leurs entraîneurs, au fil du temps, sont carrément démobilisés car ils se posent des questions à propos de leurs salaires. Avec des présidents qui ne leur répondent même pas au téléphone, ils ne savent plus à quel saint se vouer pour espérer toucher leur dû.
Hakim S.
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