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ELLES PASSERONT À MOINS DE 34 MILLIARDS USD EN 2021 : L’érosion des réserves de change se poursuit

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Les réserves de change, dont dispose l’Algérie, devraient se rétrécir comme peau de chagrin sur les trois prochains exercices. Bien que le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya soit optimiste pour le prix du pétrole et la facture d’importation, il n’en demeure pas moins que les réserves de change vont continuer à fondre comme neige au soleil, pour atteindre 34 milliards de dollars en 2021. S’exprimant, hier, lors de la présentation du projet de loi de finances 2019, devant la commission des finances de l’APN, le ministre a fait savoir que « le projet de loi de finances prévoit une baisse continue de la balance des paiements qui devrait passer de 17,2 milliards USD en 2019, à 14,2 milliards USD en 2020, puis à 14 milliards de dollars en 2021». «Ce recul conduira à une contraction des réserves de change à 62 milliards USD en 2019, puis 47,8 milliards USD en 2020 puis 33,8 milliards USD en 2021», a noté le ministre.
Malgré çà, Abderrahmane Raouya a assuré que le PLF 2019 s’inscrit dans la continuité des efforts consentis par l’état dans le but d’alléger les effets négatifs de la diminution des ressources financières sur l’économie nationale, et ce dans un contexte marqué par des tensions sur l’équilibre financier interne et externe du pays, en raison de la baisse des cours du pétrole.
Auparavant, les réserves de change ont connu une hausse graduelle à la faveur de la hausse des prix du pétrole. Ainsi, le matelas de change est passé de 77,8 milliards de dollars en décembre 2006, à 194 milliards de dollars à fin 2013. Mais l’envolée des importations et la forte chute des cours pétroliers en 2014 ont fortement contribué dans l’amenuisement des flux alimentant les réserves de change du pays. Pour rappel, les réserves de change de l’Algérie se sont établies à 97 milliards de dollars à la fin 2017, contre 90 milliards de dollars au mois de mai dernier. Par ailleurs, au sujet des mesures engagées par le gouvernement en vue d’encadrer les importations, le projet de loi prévoit, a assuré Raouya, un recul de l’importation des marchandises à 44 milliards de dollars en 2019, 42,9 milliards de dollars en 2020, et 41,8 milliards de dollars en 2021. De ce fait, le déficit de la balance commerciale ralentira progressivement pour passer de 10,4 milliards de dollars en 2019 à 8,2 milliards de dollars en 2020 et 6,4 milliards de dollars en 2021, a assuré le premier argentier du pays.
Lamia B.

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