Les initiatives de sortie de crise à la quelle est confronté le pays se poursuivent. C’est le cas du Front des Forces Socialistes (FFS), qui tiendra une réunion ce mardi (ou mercredi )avec des personnalités et partis politiques, afin de fixer une date pour organiser une «première rencontre de concertation et de dialogue inclusif ». D’après le premier secrétaire du FFS Hakim Belahcel, qui nous a fait, hier, part de cette initiative « une réunion initiale sera organisée le 18 ou le 19 de ce mois », regroupant des personnalités politiques et nationales que le FFS a déjà rencontré ; à l’instar de partis et personnalités, comme le RCD, Soufiane Djilali, Zoubida Assoul, et d’autres noms de la société civile. Selon notre interlocuteur, le travail de cette réunion ou le lieu de sa tenue n’a pas encore été décidé, se « concentrera pour fixer la date d’une rencontre de concertation et de dialogue inclusif » qui finira par la suite par dégager une feuille de route commune de sortie de crise. Belahcel explique que la réunion de mardi ou mercredi sera préparatoire afin d’appeler à la « rencontre inclusive » qui regroupera toutes les forces vives du pays. « On va appeler (les participant à la réunion du 18 juin) à une première rencontre de concertation et de dialogue inclusif », qui veut dire « sans exclure personne, celui qui va venir est le bienvenu » souligne-t-il. Selon Belahcel le seul objectif de cette rencontre est d’avancer et d’aller vers une conférence souveraine où il va y avoir tou tes les forces vives malgré les divergences, précise-t-il. Avant d’ajouter un détail sur la réunion de cette semaine « cette démarche consiste à relancer l’initiative qu’a lancée le FFS, avec tous les partis politiques contactés ». Pour la rencontre inclusive, le PS du vieux parti de l’opposition en Algérie nous a donné deux dates comme propositions de sa tenue. «Ce n’est pas encore confirmé, mais ça sera entre le 25 et le 30 juin » nous a-t-il dévoilé, avant de poursuivre « ça sera une occasion pour discuter pour la première fois avec tous les acteurs politiques et personalités nationales sur la situation du pays » afin dit-il de « dégager une feuille de route commune ». En affirmant que si la situation le nécessite, une seconde rencontre sera organisée. Dans le même sillage, Belahcel nous a fait savoir que la rencontre va traiter de la transition : « le plus important c’est la transition, constituante avant transition après ce n’est pas un problème » précise-t-il. « Pour nous, l’essentiel c’est de confirmer ça le jour de la conférence. Le plus important c’est qu’ils soient pour la transition, c’est notre point de départ » déclare le premier secrétaire du FFS.
Sarah Oubraham
