Le président sortant de la FAF, Mohamed Raouraoua, jouera gros en mars prochain. En effet, outre la bataille interne qu’il a engagée avec ses détracteurs, y compris le premier responsable de la tutelle, il aura également à défier ses homologues du Maroc et de la Libye, qui le concurrencent dans la course à une place dans le bureau exécutif de la CAF comme représentant de la région nord-africaine.
Raouraoua a profité d’ailleurs de la tenue, avant-hier, de l’assemblée générale ordinaire de son instance pour évoquer le sujet des élections de la CAF. Il n’a pas été tendre avec certaines parties qui, selon ses dires, sont en train de ‘’soutenir’’ à leur manière ses adversaires marocain et libyen. «Je regrette vraiment que certaines personnes de mon pays servent la cause de mes adversaires dans les élections du bureau exécutif de la CAF. Par leurs critiques injustes et subjectives, ils sont en train de motiver davantage mes concurrents, au point où un journal marocain a écrit que je suis indésirable dans mon pays, et que j’allais ainsi me présenter aux élections en position de faiblesse. J’aurais souhaité que mes détracteurs ici en Algérie se mobilisent plutôt pour soutenir ma candidature car si j’ai décidé de briguer un nouveau mandat au sein du bureau exécutif de la CAF c’est tout simplement pour défendre les intérêts du football algérien, et tout le monde connait d’ailleurs le jeu de coulisses qui prédomine dans le sport roi en Afrique. Croyez-moi, c’est la seule motivation qui me pousse à me porter candidat, sinon j’aurais pu me retirer et rester chez moi où je ne manque de rien», a expliqué Raouraoua devant les membres de l’AG.
Il faut dire que malgré la rude concurrence à laquelle il fait face, Raouraoua, conforté par le soutien indéfectible des membres de l’AG se dit confiant quant à l’issue de la bataille électorale africaine, promettant «d’hisser haut le drapeau algérien».
H. S.
