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Éducation à Mila : l’état des écoles primaires en point de mire

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Déchirées entre deux tutelles, l’éducation et les collectivités locales, les écoles primaires sont empêtrées dans une situation complexe qui ne cesse d’avoir des répercussions néfastes sur la bonne scolarisation de nos chérubins, ayant besoin de conditions favorables pour leur développement psychologique, comportemental et cognitif. La problématique demeure entière et les responsables aux niveaux central et local devraient s’y pencher aux fins de trouver une solution adéquate. C’est crucial ! Dans cette vision et pour remédier à ce statu quo pénalisant, le premier magistrat de la wilaya de Mila a tenté de décortiquer la situation en organisant une réunion, sans précédent, avec toutes les parties impliquées dans l’opération éducative au cycle primaire. Ont pris part à cette concertation les maires, les chefs des daïra, les directeurs des écoles primaires, les inspecteurs de l’éducation et des cantines scalaires ainsi que les directeurs des secteurs concernés, à l’image de l’éducation, la santé, l’environnement et autres. D’emblée, le directeur de l’éducation de Mila, Mohamed El Wafi, a mis en exergue la situation des écoles primaires dans la wilaya de Mila ainsi que les efforts consentis par son département pour l’améliorer davantage. Sur un total de 444 écoles primaires, figurent pas moins de 216 établissements dans des zones rurales, 80 dans des régions semi-urbaines et 148 dans des zones urbaines, a indiqué l’orateur. Et d’annoncer que pas moins de 38 écoles sont fermées à cause de l’exode rural. Selon le même responsable, pas moins de 33 cantines scolaires sont réalisées dans les normes. Et d’ajouter que toutes les écoles sont dotées de chauffages, dont 203 à gaz et 241 au mazout. Avant d’entendre les préoccupations des directeurs des écoles primaires, le wali a assuré que le diagnostic de cette situation permettra d’élaborer une feuille de route et qu’il aura récompensé les efforts des scolaires et de l’encadrement pédagogique afin de créer une compétitivité. Il a signalé de même que les 160 écoles qui ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement courent des dangers ainsi que les 80 autres approvisionnées en eau via les citernes. Un pertinent débat a permis aux directeurs des écoles de présenter leurs préoccupations, à l’exemple des cantines hors normes, la surcharge des classes, la vétusté de certaines structures ainsi que plusieurs anomalies de gestion des écoles primaires et l’insuffisance des fonds provenant des municipalités. Une cellule de suivi, présidée par le DAL, sera mise en place pour s’enquérir de près de la situation et une brigade de la formation professionnelle sillonnera toutes les écoles pour récupérer les 15 700 tables abimés, a affirmé le wali. Et d’ajouter qu’il faut déterminer les carences et intervenir efficacement pour une prise en charge complète sans sous-poudrage.
A. Ferkhi

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