Le 24e Salon international du livre d’Alger (SILA 2019) a ouvert officiellement ses portes, hier, à la Safex d’Alger, avec la participation de plus d’un millier d’éditeurs.
Lors d’une virée, faite hier, au SILA, la plupart des éditeurs et visiteurs, rencontrés à l’entrée de la SAFEX, se sont montrés «heureux» du déroulement de cet événement et qu’il recevra encore plus de public par rapport à l’année précédente, non seulement ce public achètera des livres, précisant aussi que les Algériens ont besoin de livres et des romans algériens écrits par des Algériens
D’autres éditeurs apostrophés, hier, à l’ouverture officielle du SILA, estiment que ce salon apportera un plus à l’amélioration de la diffusion, la distribution et l’accompagnement de la lecture.
Rencontrée, hier, au salon, la directrice de la bibliothèque principale de lecture publique de la wilaya de Tiaret, Aoued Nacira, affirme que le SILA constitue, également un moyen idéal pour promouvoir la lecture et un espace favorable pour les rencontres entre les maisons d’éditions algériens et étrangers.
À propos de la participation de cette bibliothèque au SILA 2019, notre interlocutrice a ajouté que : «Nous participons, cette année au salon avec une panoplie de livres à travers 40 écrivains de la wilaya de Tiaret pour justement faire découvrir ces écrivains et leurs ouvres».
Pour sa part, Kada Zaoui, directeur de la maison d’édition «El Djazaïr Takraa» a révélé que ce salon consolide les relations entre les éditeurs que ce soit nationaux ou étrangers : «Nous attendons, cette année, plus de visiteurs au salon», a-t-il poursuivi. Pour ce qui est de la participation de la maison d’édition «El Djazaïr Takraa» au SILA 2019, l’orateur dira encore : «nous participons avec 26 titres dans le domaine de la littérature».
Évoquant la question du livre à l’heure des nouvelles technologies, Zaoui a mis l’accent sur la nécessité d’associer le livre à ces nouvelles technologies : «ça aidera énormément le lecteur», ajoute-t-il.
Présent à ce salon, Daâs Farid, un responsable du stand de l’Entreprise des Arts Graphiques (ENAG), a précisé aussi que : «Comme chaque année, l’ENAG participe au salon avec une panoplie de livres avec 40 livres parus nouvellement à l’occasion de cette édition dans les différents domaines de l’histoire, de la littérature, …», renchérit-il encore. Et d’enchaîner : «Nous avons programmé aussi des auteurs pour des ventes-dédicaces à l’instar de l’écrivain, Waciny Laârej, Kamel Bouchama, Rabéa Djalti, … ».
«On a besoin de livres d’auteurs algériens»
Pour leur part, certains jeunes visiteurs, rencontrés à l’entrée de la Safex considèrent aussi que ce salon sera une louable initiative pour encourager la lecture en Algérie et que les prix des livres ne seront pas chers, précisant ainsi qu’il attendaient avec impatience ce rendez-vous. Questionnés sur leurs goûts de lecture, d’autres jeunes affirment, au «Courrier d’Algérie», qu’ils aiment les livres algériens par rapport aux livres étrangers : «On a besoin des livres algériens écrits pas des Algériens», ont-ils insisté. Le même constat est partagé par certains éditeurs. Ces derniers se contentent de dire que : «Espérons bien que cette édition encouragera encore la lecture».
Aussi, lors de notre arrivée au salon, nous avons trouvé les stands remplis de livres, certains éditeurs algériens et étrangers se préparent à accueillir ce rendez-vous phare de l’année.
Mehdi Isikioune