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DES INONDATIONS À L’EST DU PAYS APRÈS DES PLUIES DILUVIENNES : Batna et M’sila fortement touchées

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Les services de la Protection civile ont annoncé l’état d’alerte maximal dans tout le territoire de la wilaya de Batna, après l’inondation qui a touché plusieurs maisons, provoquant la fermeture de plusieurs routes nationales, samedi dernier, dans la wilaya de Batna.

La capitale des Hauts-Plateaux et les régions avoisinantes, ainsi que d’autres wilayas de l’Est du pays ont été également touchées par des inondations suite aux pluies torrentielles, notamment la wilaya de Mila.Dans le même sillage, Les services de la Protection civile de M’sila, ont déclaré que le nombre d’interventions lors des fluctuations météorologiques, s’est élevé à 36 interventions. Selon une déclaration du même département, l’intervention la plus importante a été le sauvetage d’un enfant de 12 ans, Bawad Sheikh Omar, du village d’Awlad al-Haj, dans la municipalité d’Ain Khadra. L’enfant a été sauvé par des citoyens avec un sergent qui était en dehors de son temps de travail et a été emmené à la clinique de la région. La municipalité d’Ain El-Melh était au courant des fuites d’eau à l’intérieur des maisons de 20 cm d’épaisseur dans les districts d’al-Maqsam, d’al-Ghazali et du 8 mai 1945.De plus, l’eau de pluie est collectée dans les rues de ces quartiers d’environ 40 cm. La municipalité d’Al-Shallal a été témoin de 37 fuites d’eau dans le village d’Awlad Maatouq.Par ailleurs, l’Office national de météorologie dans un bulletin météo spécial (BMS) diffusé via l’agence officielle a indiqué que «de fortes pluies parfois sous forme d’averses orageuses continueront d’affecter plusieurs wilayas du pays, et les wilayas concernées par ce BMS dont le niveau de vigilance est «orange» sont Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Guelma, Mila, Constantine et Souk Ahras», a précisé la même source.Ces pluies enregistreront selon la même source, «des cumuls pouvant atteindre ou dépasser les 30 mm et 40 à 50 mm localement et ce, pendant la validité de ce bulletin», a conclu l’ONM. De son côté, l’expert en génie parasismique et numérique sismologie et président du Club des risques majeurs, Pr. Abdelkrim Chelghoum, a déclaré hier, qu’«aucun plan de prévention contre les inondations n’a été mis en place en Algérie» en affirmant que «les inondations de cette année peuvent être plus dangereuses que celles de l’année dernière» a-t-il déclaré au quotidien arabophone El Khabar.
Pour rappel, les premières précipitations de pluie qui précèdent la saison d’automne n’ont pas été sans dégâts, encore cette année, car la wilaya de Constantine a été fortement touchée, dimanche dernier, par les eaux diluviennes. En effet, dès qu’une goutte de pluie tombe, c’est le même scénario qui se répète, que ce soit dans la capitale ou dans d’autres wilayas du pays. Des axes routiers deviennent inaccessibles, provoquant des embouteillages monstres et des quartiers coulent complètement sous les eaux. Les avaloirs bouchés et pratiquement jamais nettoyés sont généralement à l’origine de ces inondations, mais le véritable problème serait en fait l’absence d’un véritable plan de prévention contre ce phénomène, sachant qu’à la saison hivernale la situation s’empire. Alors que ni les autorités locales, ni les départements ministériels concernés, n’ont pu réellement prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce phénomène. Les citoyens restent livrés à eux même et subissent les répercussions de ce laisser-aller permanent et injustifiable, car les recommandations d’experts dans ce domaine ne manquent pas et les moyens non plus, mais la volonté politique n’y est pas pour les mettre en pratique.
Lilia Sahed

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