Accueil ACTUALITÉ Des conventions de partenariat seront signées : Les cimetières européens entre les...

Des conventions de partenariat seront signées : Les cimetières européens entre les mains des investisseurs privés

0

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a annoncé qu’un processus de récupération des « terres qui abritent des cimetières européens est en cours », affirmant que « treize terrains sont désormais récupérés ».
S’exprimant, en marge d’une visite dans la wilaya de Médéa, le ministre des Affaires religieuses a expliqué que l’objectif de cette décision était de « changer la vocation de ces endroits destinés aux morts en faveur des vivants en permettant à des investisseurs de les exploiter dans le cadre de contrats à signer avec le ministère des Affaires religieuses en tant que des biens wakfs ».
« Les investissements seront ouverts également aux étrangers à travers la signature des conventions de partenariat suivant la règle 51/49 », a ajouté Mohamed Aïssa.
Interrogé sur la situation des agents des Wakfs qui réclament l’amélioration de leur situation financière et professionnelle, le ministre répondra: « Il ne relève pas de nos prérogatives de réviser le statut particulier de quelconque fonctionnaire du ministère des Affaires religieuses car toutes les révisions des statuts particuliers sont gelées ». Il a indiqué que son département envisage d’aller de l’avant en redonnant une nouvelle dynamique d’investissement aux biens wakfs pour devenir “un troisième levier de développement aux côtés des secteurs public et privé”.
Pour ce qui est des imams exclus à Alger, le représentant du gouvernement a expliqué que le ministère “a refusé de renouveler les contrats pour les imams bénévoles dans 55 mosquées de la capitale, tandis que les imams permanents sont invités à respecter la ligne tracée par les autorités du pays”.
R. C.

Article précédentDans son rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara occidental : Guterres exhorte le Maroc et le Front Polisario à se rendre aux pourparlers de Genève
Article suivantL’ancien général-major Abdelaziz Medjahed : « Le pouvoir n’a jamais dit la vérité au peuple sur les émeutes d’octobre 1988»