Accueil ACTUALITÉ Coopération Algéro-malienne : Les responsables des régions frontalières déterminent les priorités

Coopération Algéro-malienne : Les responsables des régions frontalières déterminent les priorités

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C’est dans le cadre de la relance des concertations entre les walis et les gouverneurs des régions du sud algérien et nord-malien, qu’un conclave a réuni, lundi et mardi deniers, à Adrar, les responsables de deux wilayas du sud algérien, Tamanrasset -Adrar, avec leurs homologues des villes, de Kidal, Taoudénit et Menaka du nord malien.
La réunion de la 12e session du Comité frontalier algéro-malien, à Bamako, juin dernier, co-présidé, par les ministres de l’Intérieur des deux pays, à Bamako, au terme de laquelle il a été décidé la relance des concertations en question, cette session a vu aussi l’engagement algéro-malien réaffirmé, conjointement par les ministres de l’Intérieur des deux pays, à promouvoir une approche globale et partagée, et la confirmation de l’élargissement de la composante du Comité bilatéral frontalier aux deux régions de Taoudenit et de Ménaka nouvellement créées au Mali, Les responsables de deux wilayas du sud algérien et de trois villes du nord malien ont adopté, au terme de leur conclave à Adrar, une série de recommandations visant à rendre la coopération bilatérale entre ces régions frontalières, plus effective et pertinente notamment dans les secteurs vitaux, tels, l’agriculture, la santé, l’éducation et l’élevage. Empreinte d’un «débat fructueux » selon le wali d’Adrar Mustapha Limani, ce qui a permis de dégager les priorités à inscrire dans la coopération que les responsables algériens et maliens des régions précitées veulent souffler à cette dynamique, notamment dans le domaine socio-économique. Un volet dans le cadre de cette coopération, en plus de la coordination et de la coopération sécuritaire, afin «d’assurer la stabilité de la bande frontalière entre les deux pays» comme l’a souligné le wali Mustapha Limani, dans ses déclarations à la presse. De son côté, Kouna Ag-Ahmadou, gouverneur de la ville malienne, Kidal, a évoqué, dans ses déclarations à la presse, la teneur de cette rencontre conjointe, laquelle a permis, a-t-il souligné l’examen de «différents segments de coopération suscitant un grand intérêt de part et d’autre», citant l’agriculture, la santé, l’éducation , à travers «le renforcement des voies de coopération entre les deux régions frontalières» a-t-il indiqué. Même si les deux parties affichent une satisfaction quant aux avancées enregistrées à ce jour, dans leur coopération en question, ils n’ont pas manqué d’expliquer aussi leur souci partagé de concrétiser les objectifs escomptés dans ce cadre là. Lesquels «ne seront que bénéfiques» notamment pour les populations de la bande frontalière entre l’Algérie et le Mali. Des conventions de jumelages et de coopération dans divers secteurs, dont ceux précités, ont été inscrites dans un procès-verbal final de la rencontre en question. Il s’agit, rappelons le, des secteurs d’activité vitaux, dont l’agriculture, les ressources en eau, l’éducation, la culture, la formation professionnelle et la santé. Etaient présents à la réunion d’Adrar, le directeur central du ministère de Nourreddine Bedoui et du conseiller technique du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’État de la République malienne, les walis d’Adrar, de Tamanrasset, les gouverneurs des trois villes maliennes, Kidal, Taoudénit et Ménaka, les walis délégués de Bordj Badji Mokhtar et In-Guezzam, les présidents des Assemblées populaires des wilayas du sud algérien, d’Adrar et Tamanrasset, les présidents des Assemblées populaires communales de Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine et Tin-Zaouatine, et des responsables des exécutifs. Il est à rappeler, que lors de la rencontre précitée, de juin dernier, à Bamako, ont procédé à un examen approfondi, de la coopération bilatérale frontalière entre les deux pays dans les domaines prioritaires, selon le communiqué sanctionnant les travaux de cette rencontre. Il s’agit, selon la même source, de l’agriculture, de l’élevage, des échanges commerciaux, de l’énergie, des mines, des transports et des travaux publics, de l’industrie, de l’habitat et de l’urbanisme, de la poste et des technologies de l’Information, de la santé, de l’éducation, de la culture et des sports, du tourisme et de l’artisanat, des ressources en eau, de la formation professionnelle, des affaires religieuses, de l’administration territoriale, de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens.
Karima Bennour

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