Le Congo est devenue la deuxième équipe à quitter le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) des joueurs locaux après son nul face au Niger, vendredi soir au stade Miloud-Hadefi d’Oran, pour le compte de la 2e journée du groupe E.
Les Congolais étaient plus volontaires en première période, parvenant à prendre relativement les commandes du jeu, mais sans parvenir à faire la différence. Pourtant, les protégés de l’entraineur Jean Elie Ngoya se sont créés au moins trois occasions franches de scorer. C’est Prinsse Junior qui a été le premier à alerter le gardien adverse. Ce dernier a dû étaler toute sa classe pour dévier le cuir en corner (3’). Prinsse Soussou n’a pas été plus chanceux que son camarade en ratant une belle opportunité d’ouvrir la marque à la 30’. Le gardien du Niger, Mamadou Tanja va encore s’illustrer à la 38’ en sauvant les siens d’un but tout fait suite à une alerte signée Prinsse Junior. Mais dans l’ensemble, cette première période n’a pas atteint le niveau escompté, même si les Congolais avaient tant besoin des trois points de la victoire pour garder un brin d’espoir dans la course à la qualification dans leur groupe après leur défaite lors de leur premier match contre le Cameroun (1-0). Le rythme de la partie était meilleur lors de la seconde période, avec plus d’occasions de scorer, notamment du côté de la sélection du Congo qui jouait ses dernières chances pour rester « en vie ». Mais ce sont les Nigériens qui ont failli scorer au prix d’une reprise de Bilyamine Moussa passée à ras de poteau (53’). L’adversaire va réagir à la 62’ par Prince Opongo, dont le tir s’est heurté au poteau droit du gardien du Niger. Les Congolais parviennent à marquer à la 79’, mais à leur grand malheur, le but est refusé pour position d’hors-jeu. Leurs dernières tentatives s’avèrent infructueuses, ce qui leur vaut tout simplement de quitter l’épreuve dès ce tour. Quant aux Nigériens, ils détiennent leurs cartes entre les mains, mais à condition de l’emporter contre le Cameroun le 24 janvier lors de la troisième et dernière journée du groupe E formé de trois équipes.
Groupe D : les Angolais se compliquent la vie
Dans le groupe D, l’Angola et la Mauritanie n’ont pu se départager lors de leur rencontre jouée vendredi au stade Miloud-Hadefi d’Oran pour le compte de la 2e journée. Un nul qui n’arrange pas les affaires des Angolais dans la course à la qualification aux quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) des footballeurs locaux qui se tient en Algérie. Comme l’enjeu de la rencontre était énorme, car aucun des deux adversaires n’avait le droit à l’erreur, les débats sont venus très serrés en première mi-temps, qui était avare en occasions franches. En tout et pour tout, chacune des deux formations s’est offerte une seule action dangereuse. D’abord par la Mauritanie et son capitaine Moulay Ahmed, sauf que ce dernier a été signalé hors-jeu au moment où il a servi un caviar à un coéquipier (19’). La réaction des Angolais ne s’est pas fait attendre, puisqu’une minute après cette alerte, Jaredi Lopes a failli ouvrir le score, après avoir été bien servi du côté droit, sauf que sa maladresse l’a privé d’un but qui aurait changé la physionomie de cette première mi-temps. Et même si les protégés de l’entraîneur portugais de l’Angola Pedro Conçales ont dominé en matière de possession du ballon, ils n’ont pu toutefois transpercer la défense des « Mourabitounes », surtout que ces derniers agissaient en bloc, compliquant les affaires de leur vis-à-vis, notamment en défense et en milieu de terrain. Les hommes du coach Amir Abdou sont revenus plus déterminés en deuxième période, en dominant bien les débats, sauf qu’ils ne se sont pas créés des occasions franches. Sentant le danger, les Angolais vont sortir de leur coquille pour porter le danger dans le camp adverse. Ils auraient pu d’ailleurs scorer, notamment par le biais de Devi Miguel (63’). Joao Gabriel et Dilson ratent aussi tour à tour (84’). Les dernières tentatives des Angolais ne vont rien apporter, ce qui les met pratiquement hors course, car avec deux points dans l’escarcelle, leurs chances deviennent infimes, contrairement aux Mauritaniens qui ont désormais leur destin en main avant d’affronter le Mali le 24 janvier dans la « finale » du groupe D.