La chambre pénale de la Cour d’Alger a prononcé, hier, une peine de 12 ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), Abdelghani Hamel, poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, dont « blanchiment d’argent », « enrichissement illicite », « trafic d’influence » et « obtention de fonciers par des moyens illégaux ». L’amende de huit millions DA assortie au jugement a été également maintenue à son encontre.
La même instance a prononcé des peines de prison contre les fils de l’ancien Dgsn, à savoir: huit ans de prison ferme pour Amiar, six ans de prison ferme pour Chafik et cinq ans de prison ferme pour Mourad. Sa fille Chahinaz a été condamnée à deux (2) ans de prison, dont une année avec sursis. Le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) avait prononcé, en début du mois d’Avril dernier, une peine de quinze (15) ans de prison ferme contre l’accusé, Abdelghani Hamel, assortie d’une amende de 8 millions de dinars algériens (DA). Son fils Amiar Hamel avait écopé d’une peine de dix (10) ans de prison ferme et d’une amende de six (6) millions de DA. Son fils Chafik avait lui été condamné à huit (8) ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de DA et son fils Mourad à sept (7) ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de DA. Sa fille Chahinaz avait, elle, été condamnée à trois (3) ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de DA. L’épouse de l’ancien Dgsn, Annani Salima, avait, quant à elle, écopé de deux (2) ans de prison ferme et d’une amende d’un million de DA. Dans la même affaire, le tribunal avait condamné les deux anciens ministres, Abdelmalek Boudiaf et Abdelghani Zaâlane, en leur qualité d’anciens walis d’Oran, à trois ans d’emprisonnement ferme et à une amende d’un million de DA. De même qu’il avait condamné l’ancien wali de Tlemcen, Bensebane Zoubir, à trois ans d’emprisonnement, l’ancien wali de Tipasa, Moussa Ghellaï, à cinq ans de prison ferme et une amende d’un million de DA et l’ancien directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Hussein Dey, Mohamed Rhaïmia, à trois ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars. Le tribunal avait, également, infligé une amende de 32 millions de DA aux entreprises appartenant à la famille Hamel, avec la confiscation de tous les biens et biens mobiliers saisis.
Hamid Mecheri