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Ces films que Steven Spielberg aurait pu réaliser…

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Avant qu’il ne passe la main à Clint Eastwood, c’était Steven Spielberg qui devait initialement réaliser « American Sniper ». Et en plus de 40 ans de carrière, le cinéaste a dû mettre de côté pas mal de projets. Voici quelques exemples.

American Sniper
Dans la foulée de la sortie de son Lincoln en 2012, les spéculations allaient bon train sur le ou les prochains projets de Steven Spielberg. Parmi ceux-ci figuraient Pirates latitudes, un roman de Michael Crichton publié à titre posthume. Un projet qui du reste ne faisait que revenir sur la table, puisqu’il fut déjà évoqué en 2009. Soit une aventure au large de la Jamaïque en 1665, où il serait question d’un galion espagnol, amarré au large de Port Royal et contenant, forcément, un fabuleux trésor. On évoqua aussi en 2013 une nouvelle adaptation du chef-d’oeuvre de Steinbeck, Les Raisins de la colère, même s’il fut rapidement acté que Spielberg ne serait pas à la réalisation mais à la production. La même année, il lorgna sur l’autobiographie du sniper Chris Kyle, le Navy Seals qui revendiqua 150 ennemis tués. Au mois d’août 2013, il lâcha les commandes du projet pour les passer à Clint Eastwood, pour des raisons de budget qu’il trouvait trop étriqué.

Interstellar
En 2006, Spielberg assista à une conférence donnée par le physicien Kip S. Thorne, expert sur la théorie de la relativité, enseignant au sein du prestigieux Californian Institute of Technology. Le scientifique évoqua alors les Wormholes, ou trous de vers, dont on a jamais pu prouver l’existence, par lesquels il serait possible de voyager à travers le temps. Spielberg est d’autant plus intéressé que dans la famille, on aime l’astronomie; surtout son père. Sur les conseils de Spielberg, la Paramount chargea en 2007 Jonathan Nolan de plancher sur un script, tandis que le cinéaste devait réaliser le film. Le projet tomba ensuite dans le gouffre du Development Hell, principalement parce que Spielberg avait un emploi du temps surchargé : il devait s’atteler à la réalisation de son Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal. Puis enchaîna après cela avec Les Aventures de Tintin, Cheval de guerre et Lincoln. De Paramount, la production d’Interstellar s’installa chez Warner en 2013, tandis que Christopher Nolan, attaché au projet, retravailla le script avec son frère Jonathan.

Les Nerfs à vif
Grand admirateur du chef-d’oeuvre de Jack Lee Thompson, Les Nerfs à vif, Spielberg projeta en 1991 d’en faire une nouvelle version. C’est même d’ailleurs lui qui envisagea de confier le rôle de l’ex- détenu pervers Max Cady à Robert de Niro, et même à…Bill Murray (!). Mais Spielberg préféra confier la réalisation à Martin Scorsese, pour se concentrer sur un film qui lui tenait à coeur : La Liste de Schindler. Pour l’anecdote : Spielberg songea un temps à confier la réalisation de La Liste de Schindler à Scorsese justement, qui lui dira : « ce film doit être réalisé par une personne de confession juive ».

Harry Potter à l’école des sorciers
Spielberg à Poudlard ??? Il s’en est fallu de peu…En fait, à l’époque où la Major Warner mis une option sur les quatre premiers tomes parus des aventures de l’apprenti sorcier et juste avant l’explosion du phénomène de la Potter mania, le PDG du studio, Alan F. Horn, offrit à Spielberg de réaliser le film. A partir de là, les versions divergent. La première émane du PDG de Warner de l’époque, selon laquelle Spielberg voulait réaliser un film d’animation en images de synthèse, et combiner les deux premiers tomes. Une idée à laquelle non seulement Warner était réticente, mais aussi J.K. Rowling, qui conservait un droit de regard. Une autre version attribue la paternité de l’idée du film d’animation directement à Warner et non Spielberg. Une troisième version vint directement du cinéaste, lors d’une interview donnée à la BBC : « j’ai simplement pensé que je n’étais pas prêt à faire ce film avec tous ces enfants. Mes enfants pensaient que j’étais devenu fou ! À ce moment-là, les livres étaient très populaires, et lorsque j’ai quitté le projet, je savais de toute façon que ça serait un phénomène. Mais vous savez, je ne fais pas des films pour qu’ils deviennent des phénomènes. J’ai besoin de faire des films parce qu’il faut qu’ils me touchent de telle manière que je m’investit pendant une, deux ou trois années ». Au final, Spielberg préfèrera se concentrer sur un projet du défunt Kubrick : A.I. intelligence artificielle…

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