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BOUHADJA BÉNÉFICIE DE SOUTIENS NOUVEAUX ET INESPÉRÉS : Djamel Ould Abbès pris au piège ?

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Le président de l’Assemblée populaire nationale, Saïd Bouhadja, refuse toujours de démissionner, mettant, de ce fait, le secrétaire général du FLN dos au mur. Son refus d’obtempérer aux injonctions met en demeure le secrétaire général du FLN de démontrer toute la puissance politique dont il est capable. Ou n’en est pas capable.

Bouhadja, après le soutien de l’organisation nationale des moudjahidine, puis les députés de l’opposition, bénéficie de nouveaux soutiens, et pas des moindres : l’Association nationale des anciens condamnés à mort 1954-1962. Celle-ci a apporté son soutien à Saïd Bouhadja contre le SG du FLN : « Nous les anciens condamnés à mort, chahids vivants, purs et durs produits du pur et dur FLN qui a libéré le pays, déclarons ici, notre ferme soutien au frère Saïd Bouhadja », écrit l’association dans un communiqué signé par le président Mostefa Boudina. L’Association dénonce notamment «le complot visant à le chasser, comme un vulgaire individu, de la Présidence de l’APN».
«Les responsables de ce complot n’ont eu ni respect à l’homme, ni à sa fonction, ni à son passé, ni aux lois de la République», affirme l’Association, ajoutant que ces responsables «ont provoqué une grave crise qui a débouché sur le blocage de l’APN». L’Association lance également un appel aux députés de l’APN : «Ce que nous attendons de vous, c’est plutôt l’ouverture des enquêtes sur les dossiers de la corruption, des détournements, de la mauvaise gestion et des fuites de capitaux», écrivent les anciens condamnés à mort.
Ould Abbès est dans l’impasse : soit il doit montrer la puissance de feu dont il dispose, soit il fait machine arrière et laisse à d’autres l’initiative de débarquer Bouhadja. Dans les deux cas, il est pris au piège, estime-t-on à l’Assemblée nationale. Le 29 septembre dernier, le patron du FLN a lancé, à l’occasion d’un déplacement à Médéa : «Bouhadja doit se plier à la volonté de la majorité et présenter sa démission.» Ould Abbès a tiré son dernier baroud en lançant : «S’il ne démissionne pas, il sera destitué et traduit devant la commission de discipline du parti ». Mais le président de l’APN continue à le défier royalement.
I.M. Amine

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