À l’ouverture du 36e congrès de l’Union interparlementaire arabe, hier, au CIC Abdelatif – Rahal, le président de la deuxième chambre du Parlement national n’a pas fait dans la dentelle lorsqu’il s’agit de parler de la cause palestinienne. Cette question, au cœur de la rencontre d’Alger, attend une action auguste de la part de l’UIPA. Le président de l’APN, Brahim Boughali, a, d’emblée, mis en avant la position constante de l’Algérie en faveur du droit légitime du peuple palestinien à l’indépendance et à la liberté, dénonçant le déni imposé par l’entité sioniste en allant jusqu’à commettre un génocide contre un peuple désarmé, le tout devant une communauté internationale qui assiste impuissante aux crimes impunis à Ghaza. Membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, ajoute Boughali, l’Algérie « n’a ménagé et ne ménagera aucun effort pour mettre chacun devant ses responsabilités morales et juridiques vis-à-vis de la Palestine et de son peuple, et pour faire appliquer les résolutions onusiennes qui garantissent le droit des Palestiniens à l’établissement de leur Etat indépendant avec El-Qods comme capitale ». Dans la foulée, il salué la décision historique de l’AG de l’ONU, qui a voté en faveur de l’admission de l’Etat de Palestine à l’ONU, suivie de la décision de la CIJ ordonnant l’arrêt immédiat de l’offensive sioniste à Ghaza et, récemment, à Rafah. Le deuxième homme du Parlement national a, dans ce sens, exprimé son rejet ferme de la duplicité et du mépris pour le droit international et la légalité comme politique de l’occident, souhaitant que ce 36e Congrès soit « l’occasion de revigorer l’action parlementaire arabe commune en faveur de la paix et du développement pour relever les défis régionaux et internationaux qui se posent à notre nation ». Après avoir rappelé les souffrances du peuple palestinien qui continue à subir les bombardements des forces sionistes, Boughali a appelé les factions palestiniennes à l’union pour mettre fin aux divisions dans les rangs qui retardent, comme problème à résoudre, la lutte du peuple pour l’établissement de son Etat avec El-Qods comme capitale.
F. G.
