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BLOCAGE DE L’APC D’AZAZGA À TIZI-OUZOU : La Société civile écrit au président Tebboune

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Les représentants de la société civile de la commune d’Azazga, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont, dans une lettre ouverte au président de la République remise à notre rédaction, déploré la situation de blocage de l’Assemblée populaire communale, et lequel état de fait risque de compromettre le développement local.

En effet, ces représentants de comités de village, d’associations et de partis politiques, s’en remettent à l’autorité du Premier magistrat du pays à l’effet de « veiller au respect et à l’application des lois de la République », pouvait-on lire dans le document. Les faits, tels qu’ils sont exposés dans ce document, remontent à décembre 2021 lorsque l’APC d’Azazga avait été installée, tout comme son Président élu par ses pairs, par le wali de Tizi-Ouzou. Mais, depuis lors et malgré plusieurs tentatives pour le faire, le maire n’a pas pu installer son exécutif à défaut de consensus avec dix autres élus sur les 19 que compte cette APC. Selon les rédacteurs de cette lettre, cette situation de blocage a été « délibérément » provoquée par une partie qu’ils désignent sous « la mafia du foncier ». Celle-ci, par l’entremise de « l’administration » et « l’assemblée » elle-même, a « actionné ses manœuvres » en vue de « bloquer le développement local et gagner du temps pour s’accaparer du peu de foncier qui reste encore pour la commune ». Et aux mêmes représentant de désigner du doigt le wali qui, selon eux, « n’a jamais fait une initiative pour régler ce blocage injustifié et de mettre la partie bloquante devant ses responsabilités ». Chemin faisant, ce collectif de la société civile relève une violation de la loi, notamment le Code communal, dans leurs clauses relatives à la dissolution de l’APC.
À ce titre, le document évoque la désignation, par le wali, d’un administrateur pour gérer les affaires de cette commune alors que sa désignation devrait se faire après la dissolution de l’Assemblée. Enfin, la société civile de cette commune s’en remet à l’autorité du président de la République à l’effet de « bien vouloir veiller au respect et l’application des lois ».
F. B.

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