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BENGHEBRIT À PROPOS DES RUMEURS QUI TRAVERSENT SON SECTEUR : «Les ennemis de l’Éducation sont nombreux»

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Pour Nouria Benghebrit, qui lutte depuis des années, à mettre l’école algérienne en dehors des enjeux politiques et idéologiques : «Les ennemis du secteur de l’Éducation sont nombreux». Lors d’une conférence de presse, animée, hier, en marge de sa réunion avec les directeurs de l’éducation, Nouria Benghebrit est revenue sur les principaux préparatifs de la rentrée scolaire, ainsi que, la question relative à la réforme du baccalauréat et la polémique que le dossier suscite chez les islamistes. Répondant à une question relative à la suppression de certaines matières de l’examen crucial, la ministre a tenu à démentir, encore une fois ces informations, en précisant que : «Les ennemis du secteur de l’Éducation sont nombreux». Affirmant que pour l’heure, la réforme de l’examen du baccalauréat et celui de l’examen de cinquième n’est qu’au stade de «négociations avec les partenaires», la ministre a assuré que ce qui intéresse son département dans son dossier est le volet pédagogique et non idéologique. «Ce qui nous intéresse ce sont les aspects pédagogiques et non pas idéologiques», a déclaré à cet effet, Nouria Benghebrit, qui affirme que le «secteur de l’Éducation a beaucoup d’ennemis». Pour elle, les «rumeurs déclenchées par «les gens de mauvaise foi», au sujet de la suppression des matières de langue arabe, histoire et sciences islamiques ont été démenties à maintes fois». En ce sens, elle considère ces rumeurs comme des «coups visant à déstabiliser son secteur». Néanmoins, la première responsable du département de l’Éducation a précisé que pour l’heure il est question de réduire la durée de l’examen. Selon elle, «les épreuves du baccalauréat passeront de cinq à trois jours». «Mais la réforme n’aura pas lieu durant cette année», a encore une fois rassuré la ministre, qui précise que 2019 est une année consacrée au débat.
Pour elle, il est impératif d’arriver à un «consensus» avec tous les partenaires pour faire aboutir cette réforme. Pour ce qui est de la rumeur d’imposer aux enseignants de signer des engagements pour ne pas dispenser des cours particuliers aux élèves, la ministre a encore démenti l’information, en estimant qu’elle «fait confiance au personnel de l’éducation». Pour elle, «il faut d’abord gérer par la confiance», sans oublier que la «charte sur l’éthique a été mise en place pour y remédier à certains dépassements». Ainsi, elle estime que la question des cours particuliers et une problématique sociale à laquelle il faut faire face en recourant à la sensibilisation des parents. Répondant à une question relative à la surcharge des classes et le recours aux chalets dans certaines communes de la capitale, Benghebrit a reconnu que «celle-ci est certes loin d’être la solution idéale». Toutefois, jugeant celle-ci «nécessaire», la ministre a tenu à rappeler que le «problème est posé malgré le dégel de nombreux projets ».

Lamia Boufassa

Benghebrit écarte son report en raison du choléra
La rentrée scolaire maintenue pour le 5 septembre

Malgré les multiples appels des syndicats à reporter la date de la rentrée scolaire, la ministre de l’Éducation nationale a réfuté la possibilité, estimant que des mesures préventives contre le choléra ont été prises en collaboration avec les différents départements ministériels. Pour Nouria Benghebrit, «il faut prendre les précautions mais il ne faut surtout pas paniquer la société». Selon ses dires, «le plus important est le fait que  toutes les mesures préventives soient prises  à l’échelle nationale, en collaboration avec les ministères de la Santé et celui de l’Intérieur, notamment les walis ». Affirmant que ses services ont ficelé des protocoles d’action définissant les mesures à prendre dans les situations de crise  à  affirmé l’échelle nationale, la ministre a qu’elle  suit de prêt la situation dans les wilayas touchées par la maladie. Pour elle, «son département n’a aucune donnée qui lui  impose d’aller vers le report de la rentrée». Bien au contraire, «le nombre de cas enregistré a connu une baisse, tandis que quelques communes seulement  au niveau de quelques wilayas sont touchées». Dans tous les cas de figures, tout en écartant la possibilité de décaler la rentrée, la ministre estime qu’il «est plus judicieux de penser à s’assurer que l’élève puisse  dispenser l’ensemble des cours».
Lamia B.

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