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BENDJAMA DÉNONCE LE COMPORTEMENT RÉVOLTANT DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE FACE À L’ENTITÉ SIONISTE : « Chers frères palestiniens, pardonnez-nous »

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L’ambassadeur Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, a dit à la face du monde la vérité crue sur le comportement passif et révoltant de la «communauté internationale» devant le génocide commis par l’entité sioniste sur la population palestinienne de Ghaza.
Il en explique la raison : « L’occupation israélienne est protégée et, en raison de la partialité internationale à son égard, elle tue des Palestiniens quotidiennement, sans que personne ne réagisse ». Dans un discours, qualifié de «poignant et plein d’émotion», prononcé, ce jeudi, en réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Moyen-Orient et au cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, Amar Bendjama  a demandé pardon aux Palestiniens: « chers frères palestiniens, pardonnez-nous. Vous êtes à Gaza, où le feu vous consume et les décombres vous détruisent. Le Conseil n’a pas pu vous protéger, vous et vos femmes, car l’entité sioniste en a tué plus de 12 000. Le Conseil de sécurité, n’a pas pu sauver vos enfants, car l’entité sioniste a tué plus de 18 000 enfants et plus de 4 000 personnes âgées ». Il a ajouté : « Pardonnez-nous de ne pas avoir pu défendre vos journalistes, dont plus de 250 ont été tués par l’occupation israélienne.» Ce n’est pas tout, il y a également la famine, utilisée comme arme par l’entité sioniste, qui tue : « Pardonnez-nous. La famine se propage dans la bande de Ghaza, et le Conseil n’a même pas été en mesure de condamner ou de mettre fin à ces crimes. Ni de mettre fin à vos déplacements forcés. L’aide humanitaire est devenue une arme au service de l’entité sioniste, et le Conseil n’a pas réussi à mettre fin au siège et à la guerre de famine imposés à Ghaza ». Pour autant,  la détermination de l’Algérie et de toutes les nations libres à continuer de dénoncer ce qui se passe à Ghaza et dans les autres territoires palestiniens occupés, est intacte : « Nous ne capitulerons pas face à ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés. Ce n’est pas la dernière fois que le Conseil de sécurité de l’ONU agira, et il doit assumer ses responsabilités ». L’ambassadeur d’Algérie a poursuivi : « Le monde parle de droits, mais il vous en prive, vous les Palestiniens », soulignant que « nos efforts réels ont été réduits à néant par ce refus ». Bendjama a conclu en déclarant : « Malgré ses efforts sincères, le Conseil de sécurité n’a fourni aucune aide significative ». Il a attribué cela à « la protection de l’occupation israélienne et à la partialité internationale à son égard, alors que des Palestiniens sont tués quotidiennement et que personne ne fait rien. » L’ambassadeur algérien n’a pas hésité à interpeller une nouvelle fois la Communauté internationale dans son ensemble et le Conseil de sécurité en particulier, au sujet des atrocités commises par l’armée d’occupation israélienne : « Le Conseil de sécurité a échoué à deux reprises à empêcher le génocide dans la bande de Ghaza, et aujourd’hui, il semble être au bord de l’échec pour la troisième fois. À l’heure actuelle, la situation est limpide : soit il s’agit de mettre fin au génocide, soit il faut rester complice de ces crimes ». Jeudi, le Conseil de sécurité des Nations unies a échoué à adopter un nouveau projet de résolution réclamant un cessez-le-feu et l’accès humanitaire dans la bande de Ghaza, ravagée par un génocide sioniste depuis près de deux ans à cause du véto américain. Le texte a recueilli 14 voix pour et un contre (véto des États-Unis). Les dix membres élus du Conseil onusien avaient lancé des discussions sur ce projet de résolution fin août en réaction à la déclaration officielle par l’ONU de la famine dans l’enclave palestinienne où l’entité sioniste impose un blocus étouffant depuis le 2 mars dernier après avoir fermé tous les points de passage, empêchant l’entrée des aides alimentaires et médicales. Le projet réclame la fin des restrictions de l’aide humanitaire, mais exige aussi « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Ghaza », ainsi que le règlement de la question des otages.
M’hamed Rebah

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