Dans son entretien à la Télévision nationale, le ministre de l’habitat a souligné, concernant les recours relatifs à la formule vente-location « AADL », que « la plateforme dédiée à cet effet restera ouverte jusqu’à l’introduction du dernier recours afin de clôturer définitivement le dossier AADL 2 ». Parallèlement à ce dossier, et évoquant l’éventualité de lancer le programme AADL 3, Mohamed Tarik Belaribi estime que « AADL 3 n’est pas à l’ordre du jour, et il est prématuré d’aborder actuellement le dossier ». Dans le souci d’argumenter ses propos, le ministre a souligné qu’un tel projet exige des études approfondies au préalable. « Il faut penser aux revêtements de sol, au financement et aux matériaux de construction qui ont connu une hausse des prix, à l’instar du fer et du ciment, avant d’ouvrir ce dossier », s’est défendu le premier responsable de l’habitat en Algérie. Tout en admettant que dans ce contexte que « l’équation est difficile », le ministre reconnaît néanmoins « qu’elle n’est pas impossible ». Pour se justifier, Belaribi explique que « lancer le dossier AADL 3 et se retrouver ensuite dans une impasse concernant les étages est loin d’être la solution idoine ». Aussi, préconise-t-il, une étude proactive à même d’associer la Banque nationale de logement dans l’opération de financement afin d’éviter les retards dans la réalisation des logements. Néanmoins, il ne ferme pas la porte à toute éventualité. « Le dossier est ouvert. Les services du ministère étudient toutes les possibilités et les sites de réalisation » a-t-il avancé. Pour Mohamed Tarek Belaribi, la priorité est avant tout de « clôturer le dossier de l’AADL 2 ».
H. S. A.
