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Barrage de Taksebt (Tizi-ouzou) : Réalisation prochaine de six 6 stations d’épuration des eaux usées

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Au total six stations d’épuration des eaux usées (STEP) déversées en amont du périmètre du barrage de Taksebt seront «bientôt» lancés en travaux, a annoncé mercredi, à Tizi-Ouzou Abbou Sonia, sous-directrice à l’Office national d’assainissement (ONA).

S’exprimant lors du 6e séminaire sur l’eau «SNE6-Ummto», organisé par le laboratoire des eaux de l’université Mouloud Mammeri (UMMTO), la responsable de l’ONA, maître de l’ouvrage, a affirmé que le marché du projet, dont l’étude date de l’année 2005, est gelé depuis et dégelé fin 2018, et sera prochainement attribué». D’un coup global de 5,5 milliards de DA, ces six stations seront réalisées au niveau de cinq daïras situées dans le périmètre du barrage et recensées comme sources de rejets, à savoir Irdjen (2 stations), Mechtras, Ouacifs, Ouadhias et Aïn El Hammam. Mme Abbou a mis l’accent, lors de son intervention, sur la nécessité de réaliser ces STEP en amont du barrage pour protéger sa cuvette afin de parer à tout risque de pollution car, a-t-elle fait observer, «malgré la distance et l’effet de dilution, les eaux déversées, domestiques ou industrielles, demeurent une source de pollution». Une campagne d’analyse au niveau de 50 points recevant quotidiennement des milliers de mètres cube d’eaux usées de 144 villages relevant de ces six daïras situés en amont du barrage, a fait ressortir, a-t-elle souligné, la nécessité d’un traitement biologique classique tant qu’ils demeurent de simples rejets domestiques. La responsable de l’ONA a tenu, toutefois, à rassurer sur «la potabilité» de l’eau transférée à partir de ce barrage doté d’une capacité de 180 millions de mètre cube. «Plusieurs prélèvements sont réalisés périodiquement et tous démontrent la potabilité de l’eau emmagasinée», a-t-elle rassuré. Dans le même sens, Rachid Hamag, directeur central de la mobilisation de la ressource en eau au ministère du secteur, a estimé que la concrétisation de ce projet permettra de protéger «durablement» le barrage de tout risque de pollution, soulignant, lui aussi, que son eau jouit d’une «bonne potabilité». Il a indiqué, à ce propos, que «des prélèvements sont effectués périodiquement par divers laboratoires d’analyse attestant tous de la bonne potabilité», ajoutant que la présence de poisson et de canards dans la cuvette du barrage en est, également, une des «garanties que son eau n’est pas polluée». Pas moins de 25 universités, des laboratoires, sept écoles supérieures, trois centres de recherches et différents organismes et administrations en relation avec le secteur de l’eau prennent part à ce 6ème séminaire qui s’étale sur trois jours.

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