L’Algérie renforce sa présence sur la scène sportive internationale. Lors du 191e congrès de l’Union cycliste internationale (UCI), tenu jeudi dans la capitale rwandaise Kigali, Kheireddine Barbari, actuel Secrétaire général du Comité olympique et sportif algérien (COA) et président de la Fédération algérienne de cyclisme, a été élu membre du comité directeur de l’UCI. Barbari a obtenu 26 voix contre 18 pour son concurrent marocain, M. Mohamed Ben El Mahi, président de la Fédération royale marocaine de cyclisme.
Cette élection n’est pas seulement une reconnaissance individuelle. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large de diplomatie sportive menée par le Comité olympique algérien, visant à renforcer le poids de l’Algérie dans les instances sportives internationales. « C’est une avancée majeure pour notre sport et notre pays. Elle reflète la reconnaissance du travail accompli en Algérie et la confiance dont nous jouissons à l’international », a déclaré un membre du COA présent à Kigali.
Par cette élection, l’Algérie confirme sa capacité à rayonner au-delà des terrains sportifs. Une victoire qui n’est pas seulement celle d’un homme, mais celle d’une stratégie nationale de diplomatie sportive bien pensée — et désormais, reconnue.
L’élection de Barbari à un poste aussi stratégique au sein de l’UCI, l’organe suprême du cyclisme mondial, marque un tournant diplomatique. Elle intervient dans un contexte où l’Afrique cherche à affirmer sa voix dans les grandes fédérations sportives mondiales.
« Le sport est devenu un véritable levier de soft power. Cette victoire renforce la visibilité de l’Algérie et soutient son ambition de devenir un acteur incontournable sur le plan international », explique un expert en relations internationales et sport.
Le congrès s’est tenu en parallèle des Championnats du monde de cyclisme 2025, également organisés à Kigali. Il s’agit d’une première pour le continent africain, qui accueille ce rendez-vous prestigieux, symbole de l’essor du cyclisme en Afrique.
H. S.