Lors du Conseil des ministres du 3 octobre passé, le président de la République a décidé de la réduction de l’Impôt sur le revenu global (IRG), et l’augmentation du point indiciaire dans la Fonction publique pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et améliorer leurs conditions de vie.
Toutefois, la réduction de l’IRG qui figure dans le projet de loi de finances 2022 n’a pas été fixée ni même identifiée les personnes auxquelles elle sera destinée. Pour des experts du domaine de l’économie et des finances, en tout cas, cette mesure concerne tous les travailleurs du secteur privé.
D’après le président de la Confédération algérienne du patronat, Nadir Bouabbas « les augmentations résultant de la baisse d’impôt incluront les travailleurs du secteur privé et n’excluront aucune partie ». Il a affirmé à EL Chorouk que le secteur privé, selon les dernières statistiques publiées par les autorités officielles, emploie 63 % des travailleurs en Algérie, ce qui équivaut à 11 millions de travailleurs. De son côté l’expert économique, Ishak Kharchi, a appelé les syndicats à agir et à empêcher toutes manipulation dans ce cadre. Selon lui, l’affaire est liée à la réduction de l’IRG inclus dans le projet de loi de finances 2021, car cette réduction inclura tous les travailleurs sans exception, et donc elle est censée contribuer à augmenter les salaires des travailleurs. Rappelant que le PLF 2022 propose de répartir les revenus des Algériens en 6 catégories, partant de 20 mille dinars par mois ou 240 mille dinars par an, et atteignant plus de 32 millions de centimes par mois ou plus de 3,8 millions de dinars par an. où le pourcentage de la déduction de l’impôt du montant annuel sur le revenu varie en fonction de la différence de revenus, sachant que les réductions mensuelles de l’impôt sur le revenu total devraient être comprises entre 1 000 et 1 500 dinars, si la facture est acceptée.
Sarah O.