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AU 197e JOUR DU GÉNOCIDE SIONISTE : Plusieurs martyrs à Rafah dans un raid nocturne 

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Sept citoyens sont tombés en martyrs lors d’un raid mené cette nuit par des avions israéliens sur le quartier de Tal Al-Sultan à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza au cours du 197ème jour de génocide.

La plupart des victimes étaient des enfants et des femmes, décédés lorsque les avions israéliens ont bombardé une maison dans le quartier de Tal Al-Sultan, à l’ouest de Rafah. Ces attaques ont également entraîné de nombreux blessés parmi les civils palestiniens dans différentes régions de la bande de Ghaza. Après le bombardement de la maison de la famille de Radwan dans le quartier de Tal Al-Sultan, le nombre de martyrs est passé à neuf, comprenant six enfants et des femmes. Un civil a également été tué lors du pilonnage d’une maison à l’est de Rafah, tandis que d’autres quartiers de la région étaient également pris pour cible par les avions de guerre israéliens. Des missiles ont été lancés sur les quartiers de Zaytoun et de Tal Al-Hawa dans la ville de Ghaza, ainsi que sur une zone résidentielle dans le quartier de Dawa, au nord du camp de Nuseïrat, au centre de la bande de Ghaza. Les bateaux de l’occupation ont ouvert le feu sur la plage de Deïr Al-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza. Selon les sources médicales palestiniennes, le nombre de martyrs dans la bande de Ghaza s’élève désormais à 34 049 depuis le début de l’agression génocidaire le 7 octobre 2023, avec une majorité de femmes et d’enfants parmi les victimes. Le nombre de blessés a atteint 76 901, et de nombreuses personnes sont toujours piégées sous les décombres. Au cours des 24 dernières heures, les forces israéliennes ont perpétré quatre massacres contre des familles palestiniennes dans la bande de Ghaza, faisant 37 morts et 68 blessés. Malgré le nombre élevé de victimes nécessitant une aide d’urgence, les équipes de secours sont entravées dans leurs efforts par les troupes d’occupation.

L’OLP dénonce un génocide à Nour Shams

Un représentant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a exprimé hier des préoccupations graves concernant la situation à Nour Shams, qualifiant les actions de l’entité sioniste de « génocide » pour le troisième jour consécutif. Alors que les forces armées continuent d’attaquer la ville et le camp, des pertes humaines sont à déplorer parmi les résidents, avec des morts et des blessés. Moâyad Shaâban, à la tête du Comité de résistance au mur et aux implantations, a dénoncé vigoureusement la destruction systématique des infrastructures, y compris les maisons et les magasins, principalement dans les quartiers de Mansheya et d’Al-Ayyadah. Il a rapporté que les forces armées sionistes ont également bombardé des habitations palestiniennes, causant la mort de deux personnes, tandis que d’autres victimes restent potentiellement inaccessibles, bloquées dans les rues sans secours médical. Vendredi soir, la Société du Croissant Rouge palestinien a signalé que l’accès des ambulances au camp de Nour Shams à Tulkarem, en Cisjordanie, était toujours entravé par les forces sionistes, empêchant ainsi l’évacuation des blessés. Shaâban a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle intervienne afin de protéger la population civile et de faciliter l’accès des équipes médicales pour secourir les blessés et récupérer les corps des victimes. Il a souligné que les résidents du camp sont maintenant pris en otage, privés de nourriture et d’électricité, isolés du monde extérieur en raison du siège et des attaques en cours. Cette troisième journée consécutive voit les raids se poursuivre dans le camp de Nour Shams, situé dans la ville de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie.

Escalade de la violence dans les territoires occupés 

Un jeune palestinien a été blessé hier matin par balle par les forces d’occupation israéliennes à Beït Furik, à l’est de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Âgé de 24 ans et originaire de Beït Furik, il a été transporté à l’hôpital après avoir été touché à la jambe par des balles réelles. En outre, des affrontements ont éclaté entre les soldats israéliens et des jeunes palestiniens de la région à la suite d’une descente des forces d’occupation dans la localité. Parallèlement, à Kafr Al-Deik, à l’ouest de Salfit, des colons israéliens ont attaqué le véhicule d’un citoyen palestinien, selon des sources locales. Mohammed Adham Al-Deik, résident de la région, a été pris pour cible lors de cette attaque. La violence des colons israéliens contre les Palestiniens et leurs biens reste une réalité constante en Cisjordanie et est rarement sanctionnée par les autorités israéliennes. Ces actes comprennent des incendies criminels, des destructions de mosquées, des jets de pierres, des sabotages de cultures et d’oliviers, ainsi que des agressions contre des habitations vulnérables. Dans un autre contexte, les forces armées israéliennes ont fermé l’entrée du village de Turmusaya, au nord-est de Ramallah, provoquant d’importants embouteillages en entravant la circulation des véhicules. Par ailleurs, 30 civils palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie, dont trois femmes à El-Qods, bien qu’elles aient ensuite été libérées. La moitié des arrestations ont eu lieu dans le camp de réfugiés de Noor Shams, à l’est de Tulkarem, témoignant d’une offensive généralisée. Dans une série d’événements tragiques, un enfant a été tué par les forces d’occupation israéliennes dans le camp de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie occupée. Qaïs Fathi Nasrallah, âgé de 16 ans, a succombé à ses blessures par balles réelles lors de l’assaut du camp par les forces israéliennes. En outre, trois citoyens de Beït Sahour, à l’est de Bethléem, ont été blessés par les forces d’occupation israéliennes lors d’une attaque à un poste de contrôle militaire. Des affrontements ont également éclaté dans le village de Husan, à l’ouest de Bethléem, où les forces d’occupation ont utilisé des balles réelles, des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes.

Terrorisme organisé à Ghaza et en Cisjordanie occupée

Le Bureau national de défense de la terre et de la résistance contre la colonisation a publié un rapport révélant que les autorités d’occupation israéliennes mènent un terrorisme organisé à travers toute la Cisjordanie. Ils utilisent non seulement des barrages militaires et des obstacles physiques pour fragmenter la région, mais également des incursions fréquentes dans les villes, villages et camps, accompagnées de violences telles que meurtres, destructions de maisons et arrestations. Le rapport souligne que ces attaques de colons ne sont pas des actes isolés, mais résultent d’une action organisée avec le soutien des milieux politiques au sein du gouvernement israélien et de la Knesset, ainsi que de personnalités influentes dans la police et l’armée. Les agressions des colons sont désormais considérées comme une stratégie coordonnée, protégée par l’armée israélienne, et vont au-delà des dommages matériels pour inclure des violences physiques graves. Les colonies, autrefois des points de peuplement, sont désormais des bastions armés favorisant la violence contre les Palestiniens. Cette stratégie s’inscrit dans une politique d’apartheid visant à judaïser la région et à déposséder les Palestiniens de leurs terres. Le rapport met également en évidence une escalade récente de la violence, attribuée à l’armement accru des colons depuis le début de l’agression contre Ghaza. Cette violence s’est concentrée dans des régions telles que Ramallah et Al-Bireh, avec des attaques coordonnées soutenues par l’armée israélienne. Parallèlement, les autorités israéliennes intensifient les opérations de confiscation de terres et de démolition de maisons pour favoriser l’expansion coloniale. Des nouvelles colonies sont en cours d’établissement dans diverses régions, tandis que des ordres de confiscation sont émis pour expulser des milliers de citoyens et saisir des terres agricoles fertiles. Malgré les condamnations internationales, les autorités israéliennes prennent des mesures superficielles pour réprimer ces violences, laissant les Palestiniens sans véritable recours. Les enquêtes sur ces violences sont souvent inefficaces, avec un faible nombre de poursuites engagées. Dans ce contexte, le rapport appelle à une action internationale pour mettre fin à ces violations des droits de l’Homme et à la politique de colonisation israélienne. 

M. Seghilani

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