Accueil À LA UNE ATTAF A APPELÉ, HIER À ADDIS-ABEBA, LES PAYS AFRICAINS À L’UNITÉ DES...

ATTAF A APPELÉ, HIER À ADDIS-ABEBA, LES PAYS AFRICAINS À L’UNITÉ DES RANGS FACE AUX PÉRILS DES RELATIONS INTERNATIONALES : « Préservons nos intérêts »

0

Chargé par le président Abdelmadjid Tebboune, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines a participé, hier, à Addis-Abeba, à la 46e session du Conseil exécutif de l’Union africaine, en prélude au sommet de l’UA qui aura lieu les 14 et 15 février courant.
Intervenant à l’ouverture de cette session, le chef de la diplomatie nationale a plaidé pour l’unification des efforts africains en vue de réhabiliter l’UA et de conforter sa place sur l’échiquier international. Dans son discours prononcé à l’occasion de l’examen du rapport du Comité des représentants permanents, Attaf a souligné que « la conjoncture critique et périlleuse que traverse le système des relations internationales contraint les pays africains à accélérer la mise en place de mécanismes susceptibles de préserver leurs intérêts communs. » À ce propos, M. Attaf a appelé à saisir l’opportunité de la tenue du sommet africain pour renouveler l’édification institutionnelle de l’Organisation continentale et renforcer sa composante humaine tout en lui permettant de concrétiser ses objectifs ambitieux, à l’effet de consolider les acquis réalisés, de remédier aux insuffisances relevées, et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour défendre les priorités du continent africain face aux menaces extérieures. L’Afrique, ajoute Attaf, « aspire aujourd’hui à asseoir les fondements d’une organisation forte et cohérente, capable de s’imposer dans le règlement des crises que connait le continent tout en jouant un rôle actif dans la promotion de son développement économique. »
Il convient de souligner que les questions relatives au renouvellement de la composante des différentes instances de l’UA, avec à leur tête la Commission et le Conseil de paix et de sécurité, ainsi que plusieurs questions liées à la paix, à la sécurité et au développement en Afrique sont débattues par les ministres des Affaires étrangères, depuis hier, et pour deux jours, au sein du Conseil exécutif de l’organisation africaine. Selon un communiqué du ministère, l’ordre du jour de cette 46e session comprend de nombreux autres dossiers et questions importantes liés à l’action africaine commune, dont l’examen des rapports annuels des activités de l’organisation continentale et de ses différents organes, le parachèvement du cadre juridique de la Zone de libre-échange continentale africaine, et l’adoption des statuts du mécanisme africain de prévision et de réponse aux catastrophes.

L’Algérie candidate à la vice-présidence de la Commission de l’UA
Invité récemment par le Forum du Courrier d’Algérie, Ahmed Kateb, chercheur en relations internationales et spécialiste de l’Afrique, a expliqué que le plus important dossier qui sera abordé au 38e sommet de l’UA sera l’élection du président de la Commission de l’UA ainsi que celle de la vice-présidence. On sait que, dans cette perspective, le gouvernement algérien a décidé de présenter officiellement la candidature de l’ambassadrice Selma Malika Haddadi, au poste de Vice-présidente de la Commission de l’UA. S’exprimant, en décembre dernier, lors de la rencontre organisée par l’Ambassade d’Algérie à Addis-Abeba, en présence d’un grand nombre de membres du corps diplomatique accrédité auprès de l’UA ainsi que de hauts responsables de l’organisation continentale à l’occasion du lancement officiel de la campagne de  l’ambassadrice Selma Malika Haddadi, Ahmed Attaf avait rappelé « que cette dernière, récemment nommée ambassadrice en Ethiopie et représentante permanente auprès de l’UA et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, « est une experte juridique et une diplomate chevronnée ». Il a ajouté que son riche parcours et sa connaissance approfondie des affaires africaines et internationales se reflètent dans son expérience précieuse dans les différents postes qu’elle a occupés, tant en Algérie, en qualité de Directrice générale des affaires africaines, qu’au sein des différentes missions diplomatiques en Afrique, y compris au Kenya et à Addis-Abeba, et dans d’autres centres diplomatiques multilatéraux, dont le Bureau des Nations Unies à Genève.
M. R. 

Article précédentUn reporter dans la foule : Zemmour-Le Pen, même combat ?
Article suivantLe Makhzen réussit l’échec