Le mouvement El-Binaâ a condamné le crime odieux marocain contre des innocents, le considérant comme une nouvelle violation flagrante des conventions et normes internationales et humanitaires équivalant à des crimes de guerre. En effet, dans un communiqué de presse, le président du parti Abdelkader Bengrina, a indiqué que « le recours du régime du Makhzen à la force menace la sécurité des territoires et des civils dans la région », précisant que cela «constitue un acte d’agression et une violation systématique et grave de la Charte des Nations unies ». Soulignant que le but du Makhzen par cette attaque est d’entraîner la région dans l’instabilité et le chaos, et dissuader l’État algérien d’abandonner ses principes. Bengrina a ensuite demandé à ce que le régime du Makhzen, soit jugé pour ses actes terroristes. Exprimant son inquiétude face à ces violations marocaines répétées et leur menace sur la paix et la sécurité dans la région et les répercussions qui peuvent en découler au niveau régional, le président d’El-Binaa a renouvelé son soutien à la position officielle de l’État algérien et à toutes les mesures qu’il prendra pour protéger la région et les citoyens.
Le FLN : l’Algérie et son peuple continuent à soutenir la question sahraouie
Le parti du front de libération nationale (FLN) a condamné hier l’agression « criminelle » du régime du Makhzen contre les civils. « Ces actes hostiles du Makhzen, constituent une preuve de sa stratégie sioniste dans la région, affirmant encore une fois ses moyens provocateurs et agressifs contre les droits de l’homme et contre les accords internationaux ». À travers ces pratiques, précise le FLN dans un communiqué de presse « le Maroc vise à déstabiliser la région ». Ajoutant à la fin que ce comportement ne changera pas la position des Algériens et de son État en ce qui concerne la question sahraouie. Affirmant, au passage, son soutien à toute décision qui sera prise par l’Algérie en réaction à cet acte criminel.
El Moustakbal : une tentative de provocation désespérée
Également le mouvement d’El Moustakbal a condamné ces comportements hostiles et terroristes et tentative de provocation désespérée, pour faire entrer la région dans l’instabilité dépassant toutes les conventions internationales, permettant la violation du droit humain à la vie.
Ahmed Mizab : Le Makhzen vise à frapper la stabilité de la région
De son côté, l’expert des affaires géopolitiques Ahmed Mizab, a indiqué hier lors de son passage sur les ondes de la Radio chaîne1, que le régime du Makhzen alimente le phénomène terroriste pour le remettre sur le devant de la scène, selon les rapports de l’ONU. Ajoutant « le Makhzen est l’un des financiers des groupes terroristes à travers le trafic de drogue, ouvrant et sécurisant des routes, et c’est une dangereuse déviation pratiquée par ce régime qui est tombé dans les bras de l’entité sioniste ». Il a poursuivi en disant que ce système procède selon une escalade systématique visant à frapper la stabilité de toute la région « parce qu’il se rend compte qu’il est sur le point de perdre un ensemble d’équilibres après être devenu sous le contrôle de l’entité sioniste et ses directives ». « Les pratiques dangereuses du Maroc portent atteinte même aux principes du droit international humanitaire auraient un impact négatif sur ce régime, qui se caractérise par l’occupation, l’expansion et la tromperie dans le contexte de la réalisation d’agendas impurs » a précisé le même expert.
Dr Slimane Aradj : une tentative d’élargir le champ du conflit dans la région
Selon le Dr Slimane Aradj, Doyen de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales Alger 3, « le Royaume du Maroc pratique le terrorisme dans le cadre de ses intentions expansionnistes». À travers cet acte, commente le spécialiste, « le makhzen s’essaye à des méthodes de provocation des pays voisins, notamment l’Algérie et la Mauritanie. Il essaye, en outre, d’élargir, le champ du conflit dans la région afin de légitimer sa colonisation dans le Sahara occidental ». Le spécialiste des relations internationales appelle, par la même occasion, « les activistes des droits de l’Homme à condamner cet acte odieux». Il exhorte également les pays africains, à « suspendre l’adhésion du Maroc de l’Union africaine».
Pr Ben Yahia : « l’objectif est de créer des zones de conflit en Algérie et en Mauritanie »
Pour le Pr Farid Ben Yahia, spécialiste en sciences politiques et diplomatiques, estime que l’objectif derrière ces actes criminels commis par le Maroc « est de créer des zones de conflit en Algérie et en Mauritanie ». Il alerte contre un plan de déstabilisation et de séparation dans le grand sud, « d’où la nécessité pour notre corps diplomatique et nos services de renseignements de poursuivre leurs nobles missions». En plus de l’extrême vigilance de l’Algérie, poursuit le Pr Farid Ben Yahia, « elle doit faire preuve d’intelligence et ne pas se laisser conduire dans ce conflit. » Il rappelle, à ce titre, que « Hassan II a voulu armer certaines régions de l’Algérie », ce qui explique que cette haine envers l’Algérie ne date pas d’hier.
Propos recueillis par Sarah O.
