APW de Constantine : le foncier industriel fait toujours jaser

La commission de l’investissement et de l’emploi a dressé un exposé sur le foncier industriel dans la wilaya de Constantine, qui a été dévoilé à la 4éme session de l’Assemblée populaire de wilaya, qui s’est déroulée cette fin de semaine au siège de l’APW sis à la cité Daksi.
Le rapport en question, selon ses rédacteurs, a laissé apparaitre une absence flagrante d’aménagement de zones d’activité et de commerce (ZAC) et de zones industrielles (ZI) influant négativement sur l’investissement. Le document évoque également des moyennes d’inoccupation élevées dans les zones existantes où le nombre de lots dégagés pour l’investissement est relativement important.
Cela dit, il se trouve que le phénomène d’inoccupation est plus dominant au niveau des ZAC que dans les zones industrielles, est-il encore indiqué dans l’exposé. Pour inverser la tendance de cet état de fait, il a été recommandé d’accélérer l’opération de réhabilitation qui touche 7 zones pour lesquelles des crédits d’un montant global de 1,6 milliard de dinars ont été dégagés. Concernant les perspectives du foncier industriel dans la wilaya de Constantine, les élus de l’APW ont désapprouvé le retard pris dans l’application de la décision prise par la wilaya, en avril 2013, pour l’extension des trois zones industrielles, faisant remarquer que les projets initiés, qui ont obtenu l’approbation de l’organe délibérant, n’ont pas encore débuté.
D’ailleurs, les mêmes remarques ont été formulées par les élus à propos de la création de trois nouvelles zones industrielles, respectivement à Aïn-Abid, Didouche-Mourad et Aïn-Smara, tout en relevant aussi le faible taux d’exploitation et de rendement de ces zones et le grand écart qui existe entre elles et qui varie de 0% pour certaines ZAC et à plus de 90% pour d’autres. Il est toujours utile de souligner que les mêmes recommandations ont été avancées par les participants pour activer les opérations de réhabilitation des zones d’activités et des zones industrielles qui endurent aussi de l’absence de gaz de ville , de routes, ainsi que la mise en place des réseaux d’assainissement et autre d’éclairage public.
Mâalem Abdelyakine