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APW de Aïn Témouchent : l’Éducation sous la loupe

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Intervenant à la session plénière d’été, jeudi dernier, Ahmed Belgharès, le P/APW d’Aïn Témouchent, a mis un mis en exergue les efforts déployés par les élus et l’administration des moyens et de l’animation locale qui ont su focaliser le gros de leurs préoccupations, relatives au compte administratif (CA) et le budget supplémentaire (BS), sur les questions liées aux attentes des populations dans différentes activités dont principalement les aides à allouer aux couches défavorisées et celles à léguer au secteur de l’éducation.

Le wali par intérim Abdelkader Tayane, prenant la parole, a préféré faire intervenir la directrice de l’éducation en l’occurrence Hidayette Hireche pour donner un premier flash sur les premiers résultats du baccalauréat. Toute contente et pressée d’en fournir à ses pairs et aux élus, elle dira que la moyenne réalisée par la wilaya d’Ain Temouchent est de plus de 54%, un seuil qui accorde à la wilaya le 12e rang à l’échelle nationale. Le taux national est de 51,36%. Selon El Hadj Ahmed Belgharès, l’APW va primer les meilleurs bacheliers, très prochainement. Quand on fait une lecture d’analyse on comprend que la commission des finances de l’APW qui œuvrait en concert avec l’administration des moyens et l’animation locale attache une importance particulière à l’exécution, sans tarder, des programmes inscrits au titre des précédents budgets de wilaya. Ceci bien entendu doit se faire dans le cadre d’une politique de rationalisation des dépenses, d’une part, et la promotion et le développement des zones industrielles pour booster l’investissement dans de nombreux domaines économiques, d’autre part. Le souci majeur que se posent les élus dans ce contexte précis est comment arriver à procurer à la wilaya d’autres gisements générateurs de recettes, d’un côté, et de susciter les services des domaines à faire une révision des taux applicables à l’ensemble des opérations qu’elle entreprend dans différentes actions d’estimations des taux et des taxes multiples en rapport avec le foncier et autres sous secteurs d’activités, d’un autre. Le représentant de l’administration dans la lecture de l’état d’avancement de l’exécution des recommandations contenues dans les précédentes sessions plénières, notre attention a été retenue par la question liée aux crédits supplémentaires demandés par les établissements hospitaliers qui accusent un déficit financier pour l’acquisition des réactifs et produits chimiques divers pour le fonctionnement idoine des laboratoires. La direction de la santé, de la population et la réforme hospitalière (DSPRH) devait saisir la tutelle en vue de lui accorder des rallonges budgétaires à cet effet. L’orateur n’a pas précisé si le problème a été réglé ou non. Aussi le manque flagrant de médecins spécialistes a été évoqué et la DSPRH était chargée de saisir le ministère. On comprend assez mal pourquoi il existe toujours des gardes vides dans les services de maternité des établissements hospitaliers d’Aïn Témouchent, Hammam Bou Hadjar et Béni Saf. Il y a quelques années, cette question a été abordée en long et en large et la réflexion a porté sur la possibilité de faire appel aux gynécologues privés moyennant paiement. La DSPRH avait marché parce que l’opération était faisable sur le plan réglementaire. Par ailleurs le problème de la montée des eaux dans les dortoirs du lycée d’Aïn El Kihel a suscité une préoccupation particulière. Régler ce problème est du ressort de la direction du logement et des équipements publics (DLEP). Pour l’heure on se contente de vider la partie basse des dortoirs en attendant de trouver une technique appropriée pour faire face à ce phénomène qui perdure. Et on parle aussi de fissures importantes sur les murs. Le contrôle technique de la wilaya devrait se prononcer sur cette question qui risque de créer des surprises méchantes si le problème n’est pris en charge d’urgence. La DLEP a été chargée de trouver les techniques et moyens financiers pour parer à de tels problèmes.
Boualem Belhadri

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