Annaba, une ville appelée autrefois «la Coquette», malheureusement le cadre de vie dans cette ville se dégrade de jour en jour, le marché informel, un phénomène devenu banal, présent tant au centre-ville que dans les quartiers et cités. En effet, une fois la campagne d’éradication passée, ce commerce illicite a repris possession des rues, et envahit les espaces publics. Comme à l’accoutumée, 10h du matin, les vendeurs sont déjà installés sous le regard impassible des policiers, la marchandise est étalée un peu partout, sur les trottoirs, l’entrée des immeubles ou des restaurants, devant les devantures de magasins, chacun occupe un espace public, comme bon lui semble. Toutes sortes de marchandises proposées à la vente, censées faire le bonheur de certains. De la rue Ibn-Khakdoun (ex-Gambetta) jusqu’au grand pôle commercial de la ville, le marché El-Hattab, le constat est le même, le moindre petit espace est squatté par ces commerçants, on y trouve un peu de tout, des ustensiles de cuisine, des fournitures scolaires, de la lingerie, effets vestimentaires, des parfums de contrefaçon, du tissu… et bien sùr une clientèle qui se bouscule, en majorité la gente féminine. Des produits de diverses origines, en particulier celle (origine) de Chine, certains marchands crient au «made in», et déclarent aux clients que c’est une marchandise qui provient d’Europe. Hélas, toutes les ruses sont permises afin de tromper le client, qui croit toujours avoir fait une bonne affaire. Les rues d’Annaba sont encombrées, et la circulation devient difficile, tant pour les piétons que pour les conducteurs, ces derniers sont contraints de faire des détours pour arriver à destination, notamment les chauffeurs de taxi qui disent vivre un véritable calvaire. Une marchandise qui constitue un réel danger sur la santé publique d’autant plus qu’elle n’est pas soumise aux services de contrôle de la qualité et la répression des fraudes dépendant de la direction de wilaya de commerce. Les autorités publiques sont impuissantes face à l’éradication de ce phénomène, de peur d’avoir à gérer des conflits qui peuvent aboutir à une explosion sociale, ils préfèrent ainsi rester démissionnaires et laisser libre champ à cette activité illicite qui porte atteinte à l’économie nationale. Des marchands qui brassent des millions et ne doivent aucun sou aux impôts. Une véritable aubaine !
I. A.
Tout est à l’abandon, l’autorité n’a aucune autorité en raison du non respect de la justice, nous regardons la maison qui se fissure et qui se dégrade de jour en jour mais nous sommes incapables de réagir. cette grande maison est la notre à tous, le chef maçon que nous avons pris pour la restaurer et la rendre attirante n’est malheureusement pas qualifié pour une tâche de cette envergure et que dire de ses collaborateurs! Ce qui nous a pas empêché de prolonger son contrat à maintes reprises, même lorsqu’il ne pouvait se déplacer qu’en chaise roulante,sommes-nous aveugles à ce point?