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ALGER : Nouveau plan pour décongestionner le trafic routier

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À l’instar des grandes villes du pays, Alger souffre de problèmes de circulation urbaine. Les bouchons et encombrements automobiles, notamment dans les grands axes et les entrées des villes sont monnaie courante. Ce qui rend les déplacements des usagers très difficiles à défaut de gestion et d’organisation du trafic.
En effet, il était bien temps de trouver des solutions à ce problème, notamment dans la capitale. Ainsi, le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri, s’est réuni jeudi passé avec le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï et le wali d’Alger, Youcef Chorfa, à l’effet de lancer une étude visant à mettre en place un plan global pour décongestionner le trafic routier. Nasri a révélé que 16 projets ont été relancés pour terminer les projets de routes bloqués pour causes bureaucratiques. Également, il a affirmé la mobilisation de tous les moyens disponibles, tels que le métro, le tramway, ainsi que les chemins de fer à travers le plan de travail du ministère, qui dépend de l’interopérabilité et de l’intégration pour créer un réseau de transport efficace qui contribue à briser l’isolement sur les nouveaux pôles résidentiels et attirer les citoyens vers les transports en commun et réduire l’utilisation de la voiture pour éviter les embouteillages.
Aussi et pour fluidifier la circulation, il a annoncé une nouvelle stratégie comprenant deux mesures concrètes : « Limiter la circulation des poids lourds pendant la journée, qui est couplée à la reprise du transport des marchandises par le chemin de fer à partir du port d’Alger vers les autres wilayas via les plateformes de la SNTF », explique le ministre. Sur ce point, (circulation des camions la nuit), Kamal Nasri veut appliquer cette solution à toutes les villes du pays qui souffrent des embouteillages. Ce plan général de la circulation, « va être un modèle pour les autres wilayas du pays », a-t-il assuré. De son côté, le directeur des transports de la wilaya d’Alger, Abdelmalek Djouini, a appelé à « fluidifier la circulation routière à travers des évitements, tels que des ponts supérieurs, des trémies, des projets d’expansion de métro et des lignes téléphériques et télécabines actuellement en service ». Enfin, le ministère a annoncé la création d’un groupe de travail composé d’experts des deux ministères, chargé de préparer un cahier des charges et un plan global de circulation dans la wilaya d’Alger, incluant tous les aspects techniques et opérationnels, pour faire face au problème de la congestion du trafic, en tenant compte du développement urbain, social et économique de la capitale. Rappelant qu’Alger est l’une des rares capitales à ne pas disposer d’un système moderne de régulation de la circulation automobile. Les carrefours et autres intersections ne sont pas dotés de feux tricolores, et la régulation de la circulation se fait d’une façon archaïque. Aussi, la gestion du transport en commun, notamment le privé dont le réseau du circuit des bus et la ponctualité du trafic n’est pas organisée, est le premier facteur de ce problème.

Sarah O.

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