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ALERTE SUR DES PRODUITS COSMéTIQUES EN VENTE SUR LE MARCHÉ : «Un grave danger pour le consommateur»

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Le président de l’association «El Aman» pour la protection des consommateurs, Menouar Hacène a tiré hier la sonnette d’alarme sur les dangers des produits contrefaits qui inondent le marché algérien, notamment les produits cosmétiques, soulignant ainsi que la contrefaçon dans les parfums, crèmes et shampoings inonde le marché national. Dans ce sillage, il a affirmé que ces produits cosmétiques «dangereux», en vente partout, en l’absence de contrôle, «constituent un risque pour la santé du consommateur» affirmant plus loin, qu’«Il existe des produits cosmétiques de marques internationales fabriqués, d’une façon illicite, dans des sous- sol ou des garages» loin de tout contrôle des services concernés. Et en l’absence de culture de vigilance et du savoir consommer et quoi consommer, le consommateur continue, malheureusement, déplore-t-il, «à les acheter sur les trottoirs, sans se soucier de sa santé,» car sa seule préoccupation est que ces produits «sont vendus moins chers… !». Par ailleurs, Menouar a déploré le fait que les producteurs «respectant les normes soient harcelés par les procédures de contrôle sur la conformité de leurs produits » en ne manquant pas de relever que ceux qui sont derrière l’approvisionnement du marché informel de produits illicites et non conformes, et ne disposant pas de registre commerce, «ne sont pas soumis au contrôle et la légilsation en vigueur», ceux-là même qui, souligne-t-il, «porte atteinte aux droits et à la santé du consommateur». Ainsi, lors de son passage, hier au Forum du «Courrier D’Algérie», le président de l’association «El Aman», Menouar Hacène a souligné, entre autre, que la contrefaçon en Algérie «a pris des proportions importantes et alarmantes», de nos jours, dira-t-il, «on assiste même à de la contrefaçon de monnaie.» Si on se réfère aux informations communiqués par les services de sécurité, faisant état d’arrestations et de démantèlements de ces groupes criminels. Plus loin dans son intervention, il alerte sur les conséquences du phénomène qui prend aussi de l’ampleur, celui «des produits introduits sur le marché algérien, via la procédure des cabas» dans lesquels «même le médicament y est» dira-t-il. S’agissant des produits chimiques, plus précisément les pesticides utilisés dans l’agriculture, il affirme qu’ils «sont dangereux», car contaminant les produits agricoles, ces derniers sont vendus aux consommateurs sur le marché, sans manquer d’attirer l’attention sur «le non-respect des normes de dosages», affirmant, plus loin, qu’«il y a un surdosage des pesticides» dans le secteur de l’agriculture, à cause notamment de l’absence de formation des agriculteurs. Un véritable problème de santé, pour notre agriculture, lequel secteur est la base essentielle de tout développement durable et de sécurité alimentaire, et pour le consommateur qui s’approvisionne de ces produits. «L’agriculteur doit être formé» a-t-il insisté, avant de relever qu’en Algérie, «certains agriculteurs pensent qu’augmenter le dosage de ces pesticides, améliore la qualité et la quantité du légume ou du fruit cultivé». Plus loin, dans ses réponses aux questions des médias, Menouar a pointé du doigt l’impact négatif «de l’absence de traçabilité dans les acquisitions de pesticides» notamment si un problème surgit en cours ou après commercialisation du produit, ce qui compliquera davantage l’identification de la cause à l’origine d’un produit agricole soupçonné impropre à la consommation. Et d’appeler dans ce contexte «au renforcement des contrôles sur ces pesticides» insiste-t-il. L’intervenant et au regard de ce qui a été précité, appelle le consommateur à «être vigilant», avant l’achat de tout produit.
Mehdi Isikioune

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