Il n’y a pas une semaine qui passe sans que le secteur de l’éducation ne soit secoué par des perturbations, des sit-in, des débrayages partiels ou des grèves limitées ou de longue durée. C’est ce qui s’est passé dans la wilaya d’Aïn Témouchent quelques jours seulement après la rentrée scolaire et une semaine après l’installation de la nouvelle directrice qui a remplacé Bechlaghem, muté à mascara. Où va le secteur de l’éducation et à qui profite cette situation ? Aujourd’hui, alors que les lycées sont partiellement paralysés par une grève, après celle enclenchée la semaine d’avant par les enseignants du primaire et du moyen, la situation au niveau de la commission des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation demeure tendue, et dure depuis plusieurs mois. Un malaise assez profond l’empeste. « Il s’agit d’un blocage qui dure depuis l’installation du président au début de l’année 2014, selon des témoins oculaires. » qui disent que le problème demeure posé parce que les membres de la commission, qui ne veulent pas travailler avec le nouveau président, l’accuse de vouloir passer des dossiers pour approbation d’une manière illégale. On aurait aimé savoir à quel niveau se trouve cette illégalité pour mieux comprendre et informer correctement l’opinion qui ne demande que ça. Aussi, il existe un autre détail qu’on aurait aimé savoir, et avoir des éclaircissements quant aux invectives et insultes proférées contre le vice-président et les tentatives de l’agresser à l’intérieur de son bureau. Est-ce le point nodal qui est à l’origine de la dégradation de l’entente entre les membres et le président, ou bien il existe d’autres causes plus graves qui ont fait que le blocage persiste ? A cause de ce qui précède, la situation s’est empirée et l’affaire est devenue un conflit opposant le président et son adjoint, lequel a jugé utile de déposer plainte auprès de la justice. C’est ce qui a compliqué davantage la situation et rendue inactive la commission, à tel point que la présidente de la section syndicale des corps communs des travailleurs de l’éducation avait, il y a quelques mois, saisi la directrice et les responsables de de la wilaya d’intervenir pour mettre de l’ordre dans cette fourmilière qui en dit long. Actuellement le siège de la commission des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation nationale de la wilaya d’Aïn Témouchent est fermé. Les travailleurs vivant dans une précarité avérée pour moult causes avaient espéré que la situation connaisse un dénouement heureux le plus rapidement possible, mais leur rêve est resté non concrétisé. L’unique solution qui se présente pour l’heure est le renouvellement du bureau de la commission, d’autant plus que les textes régissant les œuvres sociales des travailleurs de l’éducation sont clairs. Va -t- on voir un dénouement heureux à la situation de blocage ? Espérons.
Boualem Belhadri