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AHMED ATTAF BOUSCULE LE CONSEIL DE SÉCURITÉ : « À quand la fin de l’impunité pour l’entité sioniste ? » 

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Le chef de la diplomatie nationale a mis en évidence l’incapacité du Conseil de sécurité de l’ONU, organe central auquel incombe, au demeurant, la responsabilité de la paix dans le Moyen-Orient, devant l’escalade de violence sioniste qui menace la sécurité de toute la région.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, qui intervenait lors de la Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur «La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne », a souligné que les dangereux développements en cours ne laissent aucune place à l’atermoiement ou à l’inaction du Conseil de sécurité, qui doit assumer « la responsabilité juridique, politique, morale et humanitaire qui lui incombe face à l’horreur des crimes israéliens à l’encontre des Palestiniens et des autres peuples et pays de la région ». Aucun manquement à cette responsabilité ne saurait être justifié. C’est une responsabilité imprescriptible qui ne peut aucunement être éludée, a-t-il insisté, évoquant « l’incapacité de cette instance centrale à trouver les moyens de rendre justice au peuple palestinien et de faire valoir ses droits ». En effet, le Conseil de sécurité s’est réuni des dizaines de fois depuis le début de l’agression commise par l’occupation sioniste à Ghaza, n’aboutissant qu’à l’adoption de deux résolutions réclamant un cessez-le-feu, a-t-il fait observer. « Deux résolutions auxquelles, a-t-il dit, l’occupation de peuplement israélienne n’a prêté aucune attention ( ) continuant à se livrer à ses crimes odieux, ses violations flagrantes et ses pratiques inhumaines, sans aucune dissuasion ni condamnation explicite, ni le moindre reproche de la part de notre Conseil ». « Alors que nous suivions les développements de la guerre génocidaire dans le cadre limité de la bande de Ghaza, nous ne savons plus vers où porter notre attention aujourd’hui, avec l’extension de cette guerre à la Cisjordanie et l’escalade israélienne dans toute la région : Yémen, Syrie, Iran et maintenant le Liban, où les crimes de l’occupation ont franchi de nouveaux seuils », a poursuivi Attaf. Passant en revue les expériences du Conseil de sécurité qui, par le passé, « a fait montre de fermeté lorsque ces résolutions contraignantes n’ont pas été respectées », ce qui n’est pas le cas avec l’entité sioniste, le chef de la diplomatie nationale s’est interrogé : « Jusqu’à quand l’occupation de peuplement israélienne continuera-t-elle à bénéficier d’un traitement spécial d’impunité ? ». « Le maintien d’une telle situation c’est parier sur le pire, encourager et ancrer l’hégémonie de l’occupant, consacrer l’état d’occupation et d’expansion par la force, et paver la voie au plan israélien qui, inévitablement, mènera les Palestiniens et tous les pays de la région vers un destin dont on peut aisément prévoir les conséquences catastrophiques pour tous », a prévenu le ministre des Affaires étrangères.
Ania N.

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