L’affaire du mineur Saïd Chetouane continue à lever le voile sur l’étendue de la campagne de manipulation derrière la fameuse vidéo-témoignage, dans laquelle la victime a été forcée à accuser les policiers, qui l’ont arrêté, d’agression sexuelle. En effet, selon les derniers éléments des investigations des services de sécurité, les cinq personnes impliquées dans cette affaire scabreuse, dont le contact avec le mouvement Rachad a été établi selon l’enquête ouverte par le procureur de la République, disposaient de sept vidéos de la victime avant de décider de ne diffuser qu’une seule, à savoir celle mise en libre accès sur les réseaux sociaux. Suite à quoi, selon les mêmes sources, les mis en cause ont pris contact avec des figures les plus en vue du Hirak, à savoir Karim Tabou et Fodhil Boumala, ainsi que le journaliste Khaled Drareni, histoire de promouvoir et de médiatiser davantage la vidéo du mineur. D’ailleurs, les conversations effectuées entre les personnes impliquées et les militants politiques du Hirak en question ont été incluses dans le dossier d’accusation. En revanche, les mis en cause ont admis qu’au moment de la diffusion de la vidéo du mineur Saïd Chetouane sur les réseaux sociaux, ils étaient en état d’inconscience, du fait qu’ils se sont visiblement soulés. Pour preuve, selon les mêmes sources, les services de sécurité ont saisi des photos et des vidéos sur les téléphones des mis en cause entrain de consommer de l’alcool avant l’enregistrement de la vidéo.
R. N.