Accueil ACTUALITÉ ABDERRAHMANE SAÏDI (MSP) : « Signe d’ouverture du champs politique »

ABDERRAHMANE SAÏDI (MSP) : « Signe d’ouverture du champs politique »

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La rencontre mardi entre le président Tebboune et les leaders de vingt-sept partis de l’opposition, représentés aux Assemblées élues, nationale et locales, s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Président à promouvoir le dialogue en vue de renforcer la démocratie participative en Algérie, tout en s’appuyant sur les dispositions de la Constitution.
Dans un climat de dialogue interactif, inclusif et constructif, à quelques encablures de la convocation du corps électoral, le 8 juin prochain, cette première réunion collective du chef de l’État  avec des chefs de partis aura duré huit heures. L’occasion pour le chef de l’État d’évoquer les questions d’intérêt général, à la lumière des rendez-vous électoraux  importants qui arrivent, en plus de la situation régionale et internationale actuelle. Une rencontre exprimant une certaine maturité  de l’expérience démocratique dans notre pays. C’est du moins ce qui ressort de certaines réactions et témoignages de représentants de ces partis.  À l’instar du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani, qui a affirmé que la réunion était « une opportunité pour les partis politiques de débattre des mutations politiques majeures qui nécessitent un débat national », relevant que son parti « a exprimé son soutien aux positions de l’Algérie en faveur des causes justes ». Abondant dans le même sens, l’ex-président du Conseil consultatif du Mouvement, Abderrahmane Saïdi, contacté hier par nos soins, estime, de prime abord, que cette réunion « reflète la volonté du président de la République d’ouvrir le champ politique, en consultant les partis sur leurs préoccupations ». Une démarche qui, selon notre interlocuteur, a permis aux partis d’avoir « une idée sur la vision du Président concernant les affaires de l’État, au niveau régional, le volet international et ses défis, et l’action de l’État face à ces défis, les questions nationales, le développement, l’économie,…et en même temps les prochaines élections », permettant ainsi, selon lui, de « créer une harmonie dans la compréhension des parti ». « Le Président a mis l’accent sur l’importance de la transparence et une forte participation du citoyen à ces élections, étant deux facteurs essentiels dans le processus électoral », a-t-il ajouté.

« C’était le Président, pas le candidat »
Dans ses témoignages, et s’agissant du climat qui a entouré cette rencontre, le militant politique a affirmé que « ce n’est pas en tant que candidat que le Président s’est exprimé, mais en tant que chef d’État. À aucun moment nous avons senti qu’on était en face d’un candidat », soulignant, pour l’occasion que le Président « a beaucoup plus attiré attention sur le fait que le parti politique, c’est avant tout un partenaire et un acteur vital de la vie et de la classe politique », tout en qualifiant l’allocution d’Abdelmadjid Tebboune de « discours très correct ». S’appuyant sur le fait que le chef de l’État a écouté et a « répondu, à travers un dialogue dans le respect », Abderrahmane Saïdi estime que cette réunion « a dépassé le cadre de la rencontre protocolaire,…une séance de travail ». « N’oublions pas qu’elle a duré huit heures ! Ce n’est pas deux ou trois heures…on ne peut que saluer cette rencontre prometteuse ! » Et de conclure : « en espérant aussi qu’il y ait, à l’avenir, d’autres de ce genre».
Hamid Si Ahmed 

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