La veille de l’Aïd El-Adha, un ressortissant de nationalité algérienne a été abattu, ce lundi 20 août par la police espagnole alors qu’il tentait d’accéder à un commissariat de la ville de Barcelone, au cri d’Allah. L’assaillant, de nationalité algérienne et âgé de 29 ans, a été identifié comme étant Abdelouahab Taïb. Selon la police espagnole ainsi que des médias de ce pays, le concerné âgé de 29 ans était armé d’une arme blanche et «avait l’intention d’attaquer des agents». Les faits se sont produits vers 6h00 du matin (heure espagnole), précisent les mêmes sources. «Un homme armé d’une arme blanche a accédé ce matin au commissariat de Cornellà afin d’attaquer des officiers. L’agresseur a été abattu. Les faits sont survenus peu avant 6 heures du matin » a indiqué la police catalane sur twitter. Une perquisition a également été menée au domicile du concerné, précisent des médias espagnols. L’individu serait marié à une espagnole convertie à l’Islam et vivait en Espagne sous un numéro d’identification étranger (NIE), a-t-on ajouté. Toutefois, le hic du problème est que Taïb n’a pas le profil du parfait djihadiste ; un peu plus curieux que les Merah, les Kouachi et consorts, puisqu’il était homosexuel et suicidaire, selon les déclarations de sa femme à la police rapportées par une source proche de l’enquête. Les autorités ont qualifié cet acte «d’attaque terroriste», mais une source proche de l’enquête a indiqué qu’il ne «semble pas y avoir de signes de jihadisme». «Nous nous reposons sur le témoignage de sa femme selon lequel il n’était pas extrémiste». L’enquête pourrait même aboutir à une «tentative de suicide». Interrogée par la police, la femme de l’assaillant, une espagnole qui se serait convertie à l’Islam après l’avoir rencontré, «a expliqué que l’homme lui avait avoué être homosexuel et qu’il était très perturbé et ne savait pas comment concilier cela avec la religion musulmane», a précisé une personne proche de l’enquête. Selon La Vanguardia, son mari lui avait confié il y a deux mois être homosexuel et en aurait ressenti de la «honte».
I.M. Amine
