Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni a affirmé, hier, lors de son passage à l’émission « L’Invité de rédaction » de la Radio nationale chaine 3 que «l’Algérie est en mesure d’atteindre l’autosuffisance en production de céréales en dépit de la limite hydrique».
Le ministre a notamment précisé, que «l’assurance et la sécurité alimentaire qui relèvent, de la souveraineté nationale, encore plus dans le nouveau contexte mondial, marqué par les tensions et les conséquences de sanctions économiques en raison des conflits armés, comme c’est le cas, de la guerre en Ukraine, de la souveraineté nationale, la question est au cœur de la politique et des instructions du président de la République, notamment à chaque Conseil des ministres ». Henni. A fait savoir que « Nous avons tous les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif», a-t-il soutenu, qu’il s’agisse de« foncier agricole, des ressources hydriques, des semences, des compétences humaines ou des structures organisationnelles à l’instar de l’Office algérien des céréales ».En effet, pour le ministre, la solution réside dans l’agriculture saharienne. Il table sur des niveaux de production à même d’atteindre l’autosuffisance en céréales, en particulier le blé tendre. Aux détracteurs de cette thèse, il répond « nous savons depuis toujours que l’Algérie est un pays aride et semi-aride, mais la solution réside dans l’agriculture saharienne ». Il souligne dans ce sillage tout l’intérêt porté par des investisseurs nationaux, mais également étrangers. En effet, l’exploitation des terres agricoles sous forme de concessions est désormais possible pour ces investisseurs. Des concessions de quarante ans renouvelables pour des investissements de long terme.
L. Zeggane
