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ABDELÂALI HASSANI CHERIF, PRÉSIDENT DU MSP : « Intégrer ou pas le Gouvernement est du seul ressort des instances du parti »

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Abdelali Hassani Chérif, président du MSP

Le 8e congrès du Mouvement de la société pour la paix (MSP) s’est déroulé dans « de bonnes conditions » avec la participation d’environ 1500 délégués, dont 255 femmes et 393 jeunes a déclaré, hier, le nouveau président de ce parti politique islamiste, l’ancien député et membre du bureau national sortant, Abdelâali Hassani Cherif, lors d’une conférence de presse tenue en son siège à Alger.

S’agissant de la participation ou pas du parti dans le Gouvernement, l’intervenant a affirmé que cette question est du seul ressort des institutions du mouvement en fonction des circonstances imposées par l’étape que traverse le pays.
« Nous sommes dans le gouvernement quand le peuple nous élit et quand il y a une situation qui exige un gouvernement d’unité nationale », a indiqué celui qui est désigné comme un proche du président sortant Abderrezak Makri, précisant que le suivi et l’évaluation du gouvernement sont la prérogative du chef de l’Etat, qui a d’ailleurs exprimé son mécontentement à l’égard de la performance du gouvernement et il n’y a pas de satisfaction générale à l’égard de la performance, ajoutant qu’en tant au premier responsable du parti, il est tenu par la mise en œuvre de son programme autour duquel il y a un large consensus.
Selon le nouveau chef de file du mouvement de la confrérie des Frères musulmans, l’Algérie a aujourd’hui besoin de nouveaux horizons auxquels le mouvement veut contribuer. « Nous nous engagerons dans le projet de cette nation dans les conditions de renaissance civilisationnelle qui encadrent la société et nous aurons un rôle à jouer dans ce domaine », a-t-il indiqué, estimant que l’Algérie est candidate pour être un pays influent. Des perspectives économiques sur lesquelles, précise-t-il encore, le parti « travaille pour les pousser avec une vision alternative et à exploiter toutes les énergies pour aider l’Algérie à se stabiliser », affirmant que son parti aspire également à se débarrasser de la dépendance économique et atteindre l’indépendance.
Sur le projet d’alliance avec l’autre parti islamiste le mouvement El Binaa de Abdelkader Bengrina, le leader du MSP a révélé que les débats existent sur cet objectif avec toutes les formations politiques qui partagent les mêmes orientations politiques, c’est-à-dire d’obédience islamiste, précisant que cette union pourrait prendre d’autres formes de coopération et de l’unification des positions notamment sur les grands dossiers et pas forcément la fusion comme c’est le cas avec le Front de changement (FC) de Abdelmadjid Menasra, ou l’union s’est concrétisée sur le terrain et qui a fait que « nous sommes aujourd’hui un seul mouvement. »
B. O.

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