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La formation ismaliste investira une personnalité politique nationale : El-Islah se présentera à la présidentielle 2019 avec une candidature hors-parti

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Le mouvement islamiste El-Islah sera officiellement présent dans la course à la présidentielle qui aura lieu en 2019. Cependant, le Conseil consultatif du parti a préféré une candidature hors-parti, en soutenant une personnalité politique nationale, sur laquelle il se décidera et dont il dévoilera le nom avant la campagne présidentielle. Pour s’assurer le bon candidat, les membres du Conseil consultatif d’El-Islah «sont en contacts avec des personnalités politiques nationales, en examinant aussi leurs programmes politiques», a indiqué Filali Ghouini, le président du parti, lors d’une rencontre avec ses cadres, samedi, à Sétif. Le président d’El-Islah a posé, par ailleurs, des conditions sur la personnalité politique que le Conseil consultatif investira de son soutien en tant que «candidature hors-parti» pour se présenter à la présidentielle, en se justifiant que «l’Algérie ait besoin actuellement d’une élection présidentielle au niveau des aspirations des citoyens ». Le leader d’El-Islah, parti fondé par l’islamiste radical Abdellah Djaballah, mais qui incarne une ligne islamiste très modérée depuis que ce dernier a claqué la porte, a exprimé son refus d’une «quelconque période de transition» ou d’«une constituante», comme réclamé par certains partis de l’opposition. Pour Ghouini, une Assemblée constituante aurait «comme résultat la dissolution et le démantèlement des institutions de l’État», suggérant d’appliquer «l’initiative du Consensus politique qu’El-Islah a entériné en novembre 2016, stipulant la constitution d’un front national populaire pour faire face à tout complot visant l’Algérie». Évoquant la rentrée scolaire, Ghouini a défendu l’idée de «constitution d’un haut conseil à l’Éducation», dont les charges seront d’affiner les programmes scolaires et les mettre à jour, et aussi de superviser les réformes en recourant aux cadres du secteur, en se basant sur ceux à la retraite. Ghouini a plaidé, en outre, pour plus de libertés aux syndicats autonomes, en les consultant dans les différentes réunions de chacun des secteurs de compétence, et cela afin de servir et les élèves et les enseignants.
Hamid Mecheri

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