Le futur pont, qui devrait sortir de terre à l’automne 2019, « fera penser à un bateau, parce que c’est lié à Gênes », a confié l’architecte Renzo Piano. Le patron d’Autostrade per l’Italia a fait voler en éclat la maquette de l’architecte italien Renzo Piano, suscitant malaise et gêne dans la salle.
Ce devait être une présentation en grande pompe. Mais la conférence de presse lors de laquelle le célèbre architecte italien Renzo Piano a exposé la maquette du futur pont de Gênes, en Italie, a viré à la farce, vendredi 7 septembre. Devant un parterre de journalistes, l’esquisse du pont autoroutier devant remplacer le viaduc Morandi, dont l’effondrement le 14 août dernier a fait 43 morts, a volé en éclat sur la table de présentation. À l’origine de cette embarrassante bévue : la maladresse du patron d’Autostrade per l’Italia (Aspi), Giovanni Castellucci, qui a fait tomber la maquette comme un château de cartes en la touchant, expliquent nos confrères de Franceinfo.
« Ça porte chance », a lancé avec humour l’architecte à la renommée mondiale, à qui la France doit, entre autres, le Centre Georges-Pompidou ou la Cité judiciaire de Paris. La scène est d’autant plus cocasse que Renzo Piano venait de terminer un discours dans lequel il a vanté la solidité de sa structure : « Ce pont devra durer 1 000 ans et être en acier. »
Commercialisation illicite des pièces archéologiques : Démentalement d’un réseau à Chelghoum Laid
Les éléments de la brigade de recherche et d’investigation (BRI) de la sûreté de wilaya de Mila ont démantelé un réseau spécialisé dans la commercialisation illicite et le trafic des pièces archéologiques et ont récupéré 13 pièces de monnaie anciennes en or, a-t-on appris des responsables de ce corps de sécurité. Agissant sur une information faisant état de trafic de pièces archéologiques dans la ville de Chelghoum Laid, les éléments de la BRI ont ouvert une enquête et les investigations ont mené à l’identification des suspects a précisé la même source, détaillant que les enquêteurs ont intercepté dans un barrage de contrôle les suspects à bord d’un véhicule de tourisme, sur un axe routier de cette ville. La fouille des personnes, originaires de la ville de Batna, et du véhicule a permis la saisie de 13 pièces de monnaie anciennes a-t-on encore noté, soulignant que les personnes appréhendées s’apprêtaient à conclure un marché et vendre ces pièces anciennes. Les pièces saisies ont été examinées par les experts du département du patrimoine culturel de la direction locale de la culture qui en ont certifié l’authenticité et la valeur historique, selon la même source qui indique que les pièces en or remontent à l’époque romaine et pèsent chacune entre 4,2 et 4,4 grammes. Les trois personnes impliquées dans cette affaire ont été présentées devant le tribunal de Chelghoum Laid pour commercialisation illicite des pièces archéologique a-t-on précisé.
Égypte : le photojournaliste Shawkan bientôt libre
Le photojournaliste Mahmoud Abu Zeid « Shawkan », arrêté en couvrant au Caire la répression sanglante d’une manifestation, a été condamné samedi à cinq ans de prison, mais devrait sortir prochainement, dans un procès de masse où 75 accusés ont écopé de la peine capitale. Shawkan, en détention depuis son arrestation en 2013 et aujourd’hui âgé de 30 ans, sait maintenant qu’il devrait sortir de prison « dans quelques jours » après plus plus de cinq ans de détention sans jugement. En effet, sa peine de cinq ans couvre sa détention, explique son avocat Me Karim Abdelrady. Tout sourire dans le box des accusés, Shawkan a fait le « V » de la victoire devant les journalistes. Selon Me Abdelrady, qui se réjouit de la remise en liberté prochaine de Shawkan, la peine prononcée est toutefois « injuste parce qu’il n’a fait que son travail ».
Affrontements à Tripoli : MSF demande l’évacuation de milliers de migrants
Des milliers de réfugiés et migrants, prisonniers dans des centres de détention à Tripoli, risquent d’être victimes des combats en cours entre milices et doivent être évacués de Libye «de toute urgence», assure vendredi Médecins sans frontières. «Au troisième jour d’un fragile cessez-le-feu à Tripoli (…) plusieurs milliers de réfugiés et migrants sont toujours pris au piège dans les centres de détention de la capitale. MSF demande que les mécanismes de relocalisation, au point mort depuis plusieurs mois, soient activés de toute urgence afin que ces personnes soient évacuées du pays le plus rapidement possible», écrit l’ONG dans un communiqué. «Plusieurs centres de détention de Tripoli sont situées sur les lignes de front», témoigne Ibrahim Younis, chef de mission MSF en Libye. «La distribution d’eau et de nourriture, habituellement assurée par une poignée d’organisations internationales qui sont aujourd’hui contraintes de suspendre leurs activités en raison de l’insécurité, est devenue très aléatoire et l’aide médicale disponible insuffisante». Dès le début des combats entre milices rivales, le 26 août, «MSF a perdu l’accès à l’un des centres de détention les plus peuplés où ses équipes se rendaient régulièrement, privant les 700 personnes confinées à l’intérieur de soins et d’assistance», poursuit le communiqué. «Dans les jours suivants, ces restrictions se sont étendues à quatre autres centres». «Des ressources et des mécanismes de relocalisation dans un pays tiers existent et doivent être activés immédiatement», estime Ibrahim Younis.
Effondrement d’un mur à Tipasa : une femme décédée et sa fille blessée
Une femme est décédée et sa fille atteinte de fractures suite à l’effondrement vendredi soir d’un mur de clôture d’une maison précaire à Oued Sebt, dans la localité de Gouraya à l’Ouest de Tipasa, a-t-on appris samedi auprès de sources médicales. La victime, âgée de 68 ans, a rendu l’âme à l’hôpital de Gouraya des suites de ses blessures graves à la tête, alors que sa fille (23 ans) est toujours sous contrôle dans le même établissement sanitaire, où elle a été admise pour diverses fractures et traumatismes, est-il signalé. L’incident est survenu suite à l’effondrent d’un mur de clôture, récemment érigé autour d’une maison précaire du bidonville de la cité Merbout à Oued Sebt, à l’Est de la ville de Gouraya, causant une blessure mortelle à la victime. Selon une source de la commune de Gouraya, la cité Merbout compte une quarantaine de maisons précaires et constructions anarchiques, érigées entre 2012 et 2013.