Des humanitaires à bord de deux bateaux qui devaient faire escale dimanche dans un quai de la Seine à Paris dans le cadre de la flottille internationale pour la liberté pour briser le blocus de Ghaza ont été interdits d’accoster, a-t-on appris lundi de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS). La flottille internationale de la liberté tente tous les deux ans de briser le blocus imposé sur Ghaza par Israël. Des membres de la flottille sont partis de Suède et de Norvège à bord de quatre bateaux qui sont passés par la mer, dont deux par les fleuves et les canaux. Selon une vidéo diffusée par l’AFPS, on voit la police fluviale de Paris intervenir pour interdire aux bateaux d’accoster invoquant la provocation d’accidents, au moment où une foule nombreuse, solidaire avec le peuple palestinien, sous occupation israélienne, attendait sur le quai Saint Bernard, à hauteur de l’Institut du Monde arabe, brandissant le drapeau palestinien. Selon les humanitaires, le «harcèlement» de la police a commencé aux abords de Paris très tôt le matin du dimanche, avec même un internement dans l’écluse de Suresnes (près de Paris). Les humanitaires ont indiqué que la police les a menacés d’amendes s’ils ne retiraient pas les banderoles des bateaux. Sur les banderoles on pouvait lire «Ship to Gaza» (bateau pour Ghaza) et «Break the blocus of Gaza» (Briser le blocus contre Ghaza). Mais la police a expliqué que la réglementation fluviale interdit le brandissement de banderoles ou de publicité à bord de bateaux ou de péniches. «Si les gouvernements et les États ne font pas pression sur Israël qui est un État voyou qui massacre et tue les enfants, les infirmières, les civils innocents et les journalistes, c’est la population civile, les citoyens et citoyennes qui prennent les choses en main pour dire ça suffit, on ne peut pas laisser continuer cette violence coloniale», a déclaré Claude Léostic, coordinatrice en France pour la flottille internationale pour Ghaza, qui était à bord d’un des bateaux. «Nous apportons notre solidarité au peuple palestinien de Ghaza. Nous sommes dans une dérive extrêmement grave de l’État français. Il interdit des bateaux qui ont une vocation pacifique. La politique française actuelle prend une tournure qui est extrêmement inquiétante», a-t-elle ajouté.
Cinq migrants meurent dans une course-poursuite pour échapper à la police aux USA
Cinq migrants sont morts et d’autres ont été blessés dimanche dans un accident après une course-poursuite à grande vitesse avec la police aux frontières du Texas, ont rapporté les médias locaux. L’accident a eu lieu dans la ville de Big Wells, près de San Antonio, après que des agents de l’US Border Patrol eurent essayé d’arrêter le conducteur d’un véhicule qui transportait 14 personnes. Le conducteur a survécu à l’accident. Le shérif du comté de Dimmit, Marion Boyd, a déclaré que la voiture roulait à 160 km/h. En pleine course-poursuite effrénée, le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule, ce qui a causé la mort ou les blessures des victimes, a indiqué le département de la Sécurité publique du Texas. Le conducteur a été arrêté par des agents de la Sécurité intérieure. Quatre passagers ont été déclarés morts sur les lieux, un autre à l’hôpital, où les blessés ont été pris en charge.
L’un des chefs d’al-Qaïda aurait été capturé par l’armée libyenne
L’un des chefs les plus importants du réseau terroriste al-Qaïda aurait été capturé par l’armée libyenne, rapporte dimanche la chaine de télévision Al-Arabiya. «Abu Sufian bin Qumu, un des chefs les plus importants du réseau terroriste al-Qaïda, a été capturé par l’Armée nationale libre de Libye lors d’une opération contre les dernières positions tenues par les terroristes dans la ville de Derna», a précisé la même source, citant des responsables locaux. Dimanche toujours, des médias locaux ont rapporté que des milices avaient attaqué jeudi les terminaux de Ras Lanouf et Al-Sedra au coeur du «Croissant pétrolier» de la Libye, à environ 650 km à l’est de Tripoli, déjà endommagés par des violences similaires en 2016 et 2017. Au moins 34 personnes ont trouvé la mort au cours d’affrontements dans la région du croissant pétrolier en Libye entre des terroristes et l’Armée libyenne, a indiqué vendredi une source militaire. Parmi les morts, on dénombre 14 soldats et au moins 20 terroristes, a expliqué un officier de l’Armée . «Le nombre de terroristes tués pourrait être plus élevé car il y avait probablement des dizaines de terroristes sur les lieux qui ont été frappés lors d’un raid aérien ce soir. Ils ont été évacués rapidement et nous n’avons trouvé que les carcasses de leurs véhicules armés», a-t-il ajouté. Une coalition terroriste appelée Brigades de défense de Benghazi (BDB) a lancé jeudi une offensive sur cette région située à environ 500km à l’est de la capitale, Tripoli, s’affrontant avec les forces armées.
Sept blessés dans un carambolage à El Adjiba (Bouira)
Sept personnes ont été blessées dimanche dans un carambolage survenu sur le tronçon autoroutier d’El-Adjiba (est de Bouira), a-t-on appris auprès de sources hospitalières et des services de la Protection civile de la wilaya. Selon les mêmes sources, l’accident s’est produit suite à un carambolage impliquant un taxi et quatre autres véhicules légers sur le tronçon autoroutier d’El-Adjiba. Le carambolage a eu lieu lorsque le taxi a percuté de plein fouet une voiture touristique stationnée sur la bande d’urgence de l’autoroute, avant que d’autres véhicules soient touchés. Le carambolage a causé des blessures à sept personnes évacuées à l’hôpital Mohamed Boudiaf de la ville de Bouira, dont deux d’entre elles se trouvent dans un état grave, d’après les détails fournis par des sources hospitalières. Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie nationale pour élucider les circonstances exactes de cet accident. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’excès de vitesse et le non- respect du code de la route seraient à l’origine du carambolage.
Cancer : un accélérateur chinois au service d’une nouvelle thérapie en 2019
Le premier équipement chinois de thérapie de capture de neutrons par le bore (BNCT) basé sur un accélérateur devrait être mis en service pour la radiothérapie du cancer en 2019, ont annoncé ses développeurs. L’équipement a été développé conjointement par l’Université d’aéronautique et d’astronautique de Nanjing et plusieurs sociétés. Il est actuellement en phase d’essai. La BNCT est une radiothérapie du cancer ciblée dans laquelle les faisceaux de neutrons détruisent uniquement la tumeur porteuse de composé de bore sans porter atteinte au tissu normal voisin. Elle est moins traumatique que les traitements actuels et a moins d’effets secondaires. «Le plus grand défi au cours du développement et de l’application de la BNCT est la source de neutrons», a expliqué Liu Yuanhao, professeur de sciences nucléaires et d’ingénierie de l’Université. Les neutrons peuvent être produits via un réacteur ou un accélérateur, mais en raison de coûts élevés et de questions de sécurité, il est difficile de construire des réacteurs dans les hôpitaux, alors qu’»utiliser un accélérateur est moins cher, plus sûr et que les faisceaux de neutrons sont facilement contrôlés». Actuellement, des pays tels que le Japon, la Finlande, l’Italie, la Russie et les États-Unis sont à l’avant-garde des études cliniques de la BNCT et ont réalisé des progrès dans le traitement des cancers de la tête et du cou, a-t-il ajouté.
Kenya : 8 policiers tués par une mine au Kenya
Cinq policiers kényans et trois réservistes ont été tués dimanche par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule sur une route de Wajir (nord-est du Kenya), a annoncé un responsable de la sécurité. «Nous avons subi une attaque cette après-midi et huit policiers ont été tués», a déclaré le coordonnateur régional du Nord-Est et principal responsable de la sécurité, Mohamud Ali Saleh. L’explosion a eu lieu à Bojigaras, dans l’est du comté de Wajir. «Nous soupçonnons que les shebab sont mêlés à cela et nous sommes à leur recherche,» a-t-il dit. L’utilisation d’engins artisanaux contre les patrouilles de police et de l’armée dans les régions frontalières du nord et de l’est, près de la Somalie, est relativement commune. Les shebab ont par le passé revendiqué plusieurs attaques de ce type qui ont tué des dizaines de policiers et soldats kényans.