Djamel Kaouane, plus le journaliste que le ministre de la Communication, était, hier, en déplacement à la Maison de la presse Tahar Djaout, du 1er Mai, puis à la Maison de la presse Abdelkader Safir, de Kouba, où il a pris un café sur place et discuté avec les journalistes.
Le contenu très polémique des programmes des chaînes de télévisons privées était dans son viseur. En effet, dans une déclaration à la Maison de la presse Tahar Djaout, Kaouane a critiqué ces programmes proposés par les chaînes de télévision privées durant ce Ramadhan 2018, relevant notamment l’«absence de créativité» et le «manque de professionnalisme». Le ministre de la Communication a déploré, également, la présence de « beaucoup de violence » dans certaines émissions, en particulier les caméras cachées marquées par «l’excès dans la production et le contenu». Dans ce sens, il a également fait état de caméras cachées «bidonnées» et dénoncé l’«absence de professionnalisme et d’éthique».
Selon Kaouane, la responsabilité «incombe beaucoup plus aux gestionnaires de ces médias», appelés à s’«autoréguler, à respecter la loi et à être plus professionnels à l’avenir».
Mohamed Amrouni