La star américaine du rap, déjà cible de critiques depuis qu’il a apporté un soutien appuyé à Donald Trump, a créé de nouveau la polémique mardi lors d’une interview. Il estime que 400 ans d’esclavage ressemblent à «un choix».
Après avoir exprimé sur Twitter son amour pour son «frère» Donald Trump, Kanye West créé de nouveau la polémique en qualifiant l’esclavage de «choix». «On entend parler de l’esclavage qui a duré 400 ans. Pendant 400 ans? Ça ressemble à un choix», a déclaré le rappeur de Chicago dans un entretien au site d’informations sur les célébrités TMZ à l’occasion de la sortie en juin de ses deux nouveaux albums.
Le mari de Kim Kardashian, peu avare de sorties médiatiques, a développé: «Nous sommes dans une prison mentale. J’aime le mot ‘’prison » parce que ‘’esclaves » est trop lié aux Noirs». Il a réagi sur Twitter, son médium préféré, à la suite du tollé provoqué sur les réseaux sociaux par son commentaire. «Je sais bien sûr que les esclaves n’ont pas été enchaînés et mis dans des bateaux de leur gré, a-t-il écrit. Nous ne pouvons pas être emprisonnés mentalement pendant les 400 prochaines années». Il a ensuite publié une dizaine de tweets déplorant qu’on l’attaque «une nouvelle fois» pour «présenter ses idées», avant d’ajouter: «L’univers a un plan. Je savais que TMZ serait génial.» Le rappeur de 40 ans a refait surface sur les réseaux sociaux en avril, après une longue absence à la suite d’une dépression nerveuse et une hospitalisation. En plus d’annoncer de nouveaux projets, il a de nouveau apporté son soutien mercredi 25 avril à Donald Trump, qu’il considère comme un «dragon d’énergie». Le dernier titre de Kanye West, Ye Vs The People , rallie les actions du président conservateur et dénonce celles de son prédécesseur démocrate, Barack Obama.
Kanye West, fervent admirateur de Donald Trump
Beaucoup d’artistes de la communauté hip-hop, très majoritairement noire et opposée à Donald Trump, lui ont reproché ses propos, mais «Yeezy» -de son surnom- a reçu le soutien de nombreux éditorialistes conservateurs. Lors d’un entretien mardi à une radio, Kanye West a reconnu ne pas avoir suivi l’actualité politique récente aux États-Unis. «Mais quand je vois un outsider, je me reconnais en lui», s’est-il avancé. Le mari de Kim Kardashian écrit actuellement son premier livre, Break the Stimulation , comme il l’a révélé à Hollywood Reporter le 13 avril dernier. Tandis qu’il se lance dans l’art de la philosophie, il n’hésite pas à se comparer à Léonard de Vinci ou Stephen Hawking. Donald Trump a-t-il trouvé son fan numéro 1 ? Kanye West a affiché de nouveau sur Twitter son soutien au président des États-Unis. Mercredi 25 avril, le rappeur a déclaré son amour pour son frère. Un soutien qui a vivement fait réagir.
La notoriété de Kanye West avait passé un pallier en 2005 après l’ouragan Katrina lorsqu’il avait, en direct à la télévision américaine, accusé le président George W. Bush de «ne pas s’intéresser aux Noirs». Il a également expliqué mardi avoir été vexé de ne pas avoir été invité à la Maison Blanche par Barack Obama. Le président démocrate, également de Chicago, l’avait traité d’«abruti» en 2009 pour sa conduite aux MTV Video Music Awards, lorsque le rappeur avait interrompu la cérémonie pour proclamer que Taylor Swift ne méritait pas sa récompense. «Il ne m’a jamais appelé pour s’excuser», s’est plaint Kanye West.