Visiblement, le feuilleton Zetchi-Kerbadj est enfin arrivé à son épilogue, après que le premier nommé ait été débouté par Le Tribunal arbitral du sport (TAS) lundi, laquelle décision a mis un terme aux derniers espoirs de l’ancien président de la LFP Mahfoud Kerbadj de prendre sa revanche sur l’homme fort actuel du football algérien.
En effet, selon Kerbadj lui-même, l’idée de recourir au Tribunal arbitral du sport mondial de Lausanne est à écarter. «Pour la simple raison que je ne reconnais pas le verdict du TAS algérien», a insisté l’ancien président du CRB qui persiste et signe que le directoire désigné par la FAF pour remplacer l’équipe dirigeante qu’il présidait la LFP est illégale. Même son de cloche chez l’ancien bras droit de Kerbadj et son vice-président, Fawzi Guellil, qui confirme à son tour que son ami ne va pas franchir un tel pas, car, à ses yeux, une action de ce genre ne fera que porter davantage de préjudice au football algérien sur le plan international. Mais Faouzi Guellil conteste à son tour le verdict du TAS algérien, jugeant qu’il ne reposait sur aucun fondement juridique. “La décision prise par le TAS ne repose sur aucun fondement et ne fait que compliquer davantage la situation. Personnellement, je suis surpris. Je suis persuadé que les responsables du TAS ont pris cette décision sous la pression d’un élément hexogène. Pour moi, il s’agit purement et simplement d’un règlement de comptes”, a-t-il indiqué. La FAF avait annoncé, le 21 janvier dernier, sa décision de retirer la délégation de gestion des championnats professionnels à la LFP avec avec effet immédiat, conformément à l’article 20 de la convention qui liait la FAF et la LFP depuis juillet 2011. La FAF a reproché à la LFP, et à son ancien président Mahfoud Kerbadj, de délivrer les licences aux nouvelles recrues hivernales de l’ES Sétif, alors que le club était interdit de recrutement en raison de salaires impayés. Kerbadj avait expliqué sa décision par le souci de permettre à l’Entente de qualifier ses nouveaux joueurs en vue de la Ligue des champions d’Afrique, dont le tour préliminaire était programmé entre le 9 et le 11 février. “Les griefs retenus contre nous ne tiennent pas la route. Notre tort est d’avoir délivré des licences pour un club qui devait qualifier ses nouvelles recrues sur le plan continental du moment qu’il est engagé en Ligue des champions, c’est aberrant. Je persiste et je signe, nous n’avons pas commis de faute grave nécessitant un retrait de délégation”, a ajouté Guellil. Pour rappel, La FAF a installé un directoire pour gérer les deux championnats professionnels, composé d’Amar Bahloul, Ali Malek et Larbi Oumamar. Une assemblée générale constitutive puis une autre ordinaire devraient se dérouler prochainement, suivies d’une assemblée élective pour élire une nouvelle équipe dirigeante à la tête de l’instance dirigeante de la compétition.
Hakim S.