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Le ministre des Finances annonce le début de l’opération à partir de 2017 : Dix mille TPE seront installés dans les espaces commerciaux

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Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a annoncé, jeudi dernier, lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), que
10 000 Terminaux de paiement électronique (TPE) vont être installés au niveau des différents espaces commerciaux à partir de l’année prochaine.
En réponse à la question orale du député de l’Alliance de l’Algérie Verte (AAV) Youcef Khababa, Hadji Baba Ammi a indiqué que cette opération a été l’initiative des banques permettant d’élargir et améliorer les services bancaires, notamment le paiement électronique, ajoutant que le ministère délégué chargé de l’Économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, a été créé pour accompagner cette démarche. Selon lui, le lancement du paiement électronique, deux mois plutôt, ainsi que la généralisation de l’utilisation des Cartes interbancaires (CIB), sécurise rigoureusement les différentes opérations de transaction électronique, cela, sous la tutelle de la Banque d’Algérie. Le premier responsable du secteur a affirmé que grâce à ce dispositif moderne, tout titulaire de CIB peut effectuer le paiement des différentes factures et autres services à travers des sites électroniques commerciaux autorisés à cette opération. Concernant le paiement par internet, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi a expliqué que cette opération comprend deux phases, la première concerne le paiement des différentes factures de consommation de l’énergie (électricité, gaz), ainsi que du téléphone mobile et fixe, les assurances, le transport aérien et certaines autres administrations à l’instar des impôts, le trésor et les droits douaniers. Tandis que la deuxième sera consacrée au commerce électronique, ce dernier est en cours d’étude et d’élaboration.
Par ailleurs, Hadji Baba Ammi a évoqué la question des hausses opérées par certains commerçants sur les prix des produits de large consommation, ce avant la mise en œuvre de la nouvelle loi des finances, qualifiant cette attitude d’illégale. En effet, il a mis en garde ces commerçants, ajoutant que le ministère du Commerce s’occupera de la répression de ces actes récalcitrants. En fait, cette situation remet en question le rôle des services de contrôle des prix, à l’instar du Conseil de la concurrence qui est chargé de la régulation de la percussion des prix des différents produits, notamment ceux de large consommation. Pour rappel, le projet de loi des finances 2017, adopté par la majorité écrasante des deux chambres de parlement, comprend une augmentation de deux points sur les Taxes de valeur ajoutée (TVA) de plusieurs produits. Cependant, les députés de l’opposition ont dénoncé cette démarche, arguant qu’il s’agit d’une politique d’appauvrissement du peuple. De son côté, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi a rassuré que cette augmentation n’aura pas d’effet négatif sur le pouvoir d’achat des moyennes et faibles classes sociales.
Salim Lariche

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